Soir de match : Paris Volley – Spacers de Toulouse.

Attaque de Trévor Clévenot.

Voici la chronique d’après rencontre rédigée pour le site officiel du Paris Volley . Je l’ai enrichie pour mon blog d’éléments sur Toulouse.

Les Spacers de Toulouse ont battu des parisiens fatigués samedi soir à Charpy (0-3) (22-25, 22-25,22-25). Cette défaite marque un coup d’arrêt à domicile, mais doit être relativisée au vu de la physionomie de la rencontre.

Chronique du match.

Jouer une rencontre contre une très bonne équipe de Ligue A le lendemain d’un long voyage retour depuis l’Italie (avec une correspondance en avion et un lever à 5h du matin), ce n’est clairement pas la préparation idéale. Si vous ajoutez qu’il s’agit de la troisième rencontre face à des adversaires de niveau européen en 6 jours , on peut dire que cela s’apparente aux cadences infernales.

Pourtant, les parisiens, sans réaliser une performance extraordinaire auraient aussi bien pu remporter le match 3-0. Ainsi les hommes de la capitale ont toujours été dans le tempo pour systématiquement craquer sur les fins de set (20-21, 21-19, 21-20 sur les derniers pointages de chanque manche). Les quelques centimètres ou le petit plus de lucidité qui leurs ont manqué sur les derniers échanges en raison de la fatigue ont coûté chers aux hommes de Dorian Rougeyron. Le tout conjugué à une nervosité, clairement liée au manque de repos a plombé les chances victoire ce samedi.

Attaque de Trévor Clévenot.

Attaque de Thibault Rossard.

Au niveau des individualités, parmi les points positifs l’on notera la bonne performance de Marko Bojic qui confirme la belle prestation réalisée deux jours plus tôt contre Lube Treia. Avec 17 points au compteur il est le meilleur marqueur parisien, suivi par Niko Gjorgiev et ses 16 points.

La fatigue, il faudra pourtant composer avec, puisque c’est un calendrier complètement fou qui attend les joueurs de la capitale (déplacement à Cannes mardi pour la coupe de France, à Montpellier samedi prochain pour le championnat, à Istanbul en milieu de semaine suivante pour la Ligue des champions et à Tourcoing dans quinze jours).

Guillermo Hernan sert Nikola Gjorgiev en passe aveugle.

Guillermo Hernan sert Nikola Gjorgiev en passe aveugle.

La feuille de match.
http://datavolley.lnv.fr/2014/DataVolley/Men/&LAM046-1415.pdf

La jeune garde toulousaine.

La jeune garde toulousaine Burel (3), Clevenot (7), Rossard (6).

La jeune garde toulousaine.

L’équipe toulousaine est composée de plusieurs jeunes joueurs français à gros potentiel. Parmi eux, Nicolas Rossard, le pointu de 21 ans est promis à un grand avenir, tout comme Trevor Clevenod. Ce dernier un peu moins médiatisés que Rossard est également un joueur qui devrait faire parler de lui ces prochaines saisons. Assez grand (1m98) pour un réceptionneur attaquant, il possède une solide technique et une capacité à très bien attaquer, même sur les balles de relance. Son niveau de jeu est déjà exceptionnel pour un joueur de 20 ans. Il suit quelque part les traces de l’un des membres de son staff technique, Stéphane Sapinard qui a 20 ans évoluait déjà au plus au niveau (à l’Arago bien sûr) et en équipe de France.

La banderole qui a accueilli Philippe Tuitoga.

La banderole qui a accueilli Philippe Tuitoga.

Un homme dans la rencontre Philippe Tuitoga.

Accueilli par une grande banderole « Pipo parisien pour toujours » de la part des Fenix, Philippe Tuitoga a clairement vécu une rencontre spéciale pour son retour à Charpy.
Dans le six de départ toulousain, il a su faire apprécier, durant la rencontre, ses qualités dans le jeu dont son fameux service flottant ligne et après celle-ci, sa gentillesse. Il a mis longtemps avant de pouvoir regagner le vestiaire visiteur tant de nombreux spectateurs sont venus saluer l’un des héros de l’épopée européenne de la saison passée.
Une soirée spéciale donc pour « Pipo » couronnée par la victoire de sa formation.

Yannick, Docteur ès Sports

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