Soir de match aux JO de Londres : Italie – Bulgarie (volley – match pour la 3eme place).

Vue général de l'intérieur du Earl's court et ses 12 000 spectateurs.

C’est un soir de match totalement exceptionnel que je vous propose, puisqu’il s’agit d’une rencontre des Jeux olympiques de Londres en volley  et le match pour la médaille de bronze entre l’Italie et la Bulgarie disputé dimanche matin. Plus constante dans son  jeu, l’Italie remporte la rencontre 3 à 1 et s’adjuge une médaille de bronze qui confirme son grand retour dans le gotha mondial.

Je vous fais partager mes impressions sur cette rencontre et de façon plus large mon ressenti de l’ambiance des JO, unique selon moi, dans la capitale britannique.

Le Earl Court : gigantesque !

 

La compétition de volley ne se déroulait pas dans le parc Olympique dans l’est londonien au Earl’s Court sorte d’immense palais des expositions situé dans le quartier chic de Chelsea. Cet ensemble possédait déjà une dimension sportive historique, puisqu’il fût construit dans le cadre des JO de Londres de 1948 et possède un style architectural extérieur assez représentatif (voir photo ci-dessus) de ce qui se faisait à l’époque.

A l’intérieur le terrain de volley et les tribunes ont été aménagées dans un espace espace doté de volumes assez gigantesques. Le résultat est particulièrement spectaculaire lorsqu’il est est rempli par 12 000 personnes comme c’était le cas à l’occasion de cette rencontre. J’avoue n’avoir jamais vu une rencontre de volley se dérouler dans des conditions aussi impressionnantes.

L’ambiance : sans équivalent.

Je pense que ce qui fait l’originalité et le côté unique des jeux olympiques est finalement ce mélange d’universalité (des spectateurs de tous les pays sont présents) et d’excellence (les meilleurs athlètes sont présents).
Cette salle pleine pour voir évoluer deux des meilleurs formations du moment de la discipline avait quelque d’assez unique. Dans la salles, quelques italiens et bulgares évidemment, mais aussi beaucoup de spectateurs de tous les pays du monde, venus finalement pour assister à une belle rencontre de volley dans un ambiance enthousiaste et décontractée. Le tout animé par un speaker qui relançait le public à bon escient et qui lançait des animations inspirées du basket lors des temps morts (celle où l’on tape sur des tam tam virtuels filmés sur grand écran étant vraiment amusante).

Une affiche invitant les britanniques à afficher le soutien à leur équipe.

Team GB : les anglais sont de vrais supporters.

Cela n’est pas une découverte, mais les anglais sont des gens qui ont une vraie mentalité de supporter. Ce qui a contribué à la réussite de ces jeux est le fait que les organisateurs ont réussi à créer une dynamiqueà ce niveau.
J’ai croisé en permanence, dans le métro ou dans la rue des anglais avec un T.shirt « team GB » décliné en diverses couleurs ou style, lorsque ces derniers n’avaient pas en plus un « union jack » avec cette mention. En sommes, les anglais ce sont transformés en supporters inconditionnels de leurs sportifs olympiques, comme ils le font en général pour les club de football. Je dois l’avouer cela avait un côté très impressionnant et sympathique car on sentait une réelle bonne humeur.

Les bulgares en attaque au centre.

Le jeu et les joueurs : l’Italie plus constante.

La Bulgarie et l’Italie avaient en quelque sorte la France pour trait d’union. Les italiens étaient dans la poule de la France en ligue mondiale, tandis que les bulgares ont été nos bourreaux pour la qualification aux jeux. L’on peut avoir des regrets pour notre équipe nationale, car au vu des ses performances en ligue mondiale, la France n’avait pas grand chose à envier aux bulgares et italiens et aurait pu bien figurer dans ce tournoi final.

Toujours est-il que ces deux nations s’étaient rencontrées en poule et la Bulgarie l’avait emporté nettement. Pourtant, sur ce match pour la médaille de bronze l’on a senti les italiens sûrs de leur volley, bien posés dans la rencontre dès le début, au contraire des bulgares crispés, inhibés et assez maladroits. C’est donc assez logiquement que l’Italie (emmenée par un Cristian Savani monstrueux, 23pt)  où figurait des monstres sacrés du volley italien (Papi, Mastrangelo, Fei…) s’est imposée face à des bulgares qui peuvent repartir déçus d’avoir raté d’aussi peu un médaille qui aurait été historique pour eux…

Yannick, le Docteur ès sport

 

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