Soir de match : France – Italie en ligue mondiale de volley-ball.

Quel plaisir de retrouver les meilleurs éléments du championnat de France de volley unis sous le même maillot à l’occasion de cette ligue mondiale de volley. Un public nombreux avait répondu présent dans les travées de Bercy pour assister à cette affiche de prestige entre l’Italie et ses joueurs tous issus du meilleur championnat de monde la Lega A italienne, et les français avides de briller devant leur public.

Pour le plus grand plaisir des 7 500 spectateurs présents, les français se sont imposés de haute lutte 3 à 2.

Du volley à Bercy, une excellente idée.

L'équipe de France de volley-ball.

Un public de volley à Bercy.

Voir plus de 7 000 personnes assister à un match de volley en France, cela fait plaisir. Souvent (c’est en tout cas le cas à Paris) le public de volley est avant tout un public de pratiquant. Vendredi soir à Bercy, l’équipe de France avait su rassembler au delà avec un public nombreux et très enthousiaste.

Petit détail croustillant, lors du passage d’un sport publicitaire de l’un des partenaires de la soirée (une radio) celui-ci évoqué le fait que cette radio retransmettait largement la coupe du Monde de football. Ce spot a été copieusement sifflé par toute la salle. Etait-ce en raison de la piteuse performance des français ou du rejet par des amateurs de volley du « tout football ». Un peu des deux probablement. En tout cas, ces sifflés ont été les seuls de la soirée, et le public de Bercy a été à l’unissons de son équipe des hymnes au dernier point du match.

Hardy-Dessource, NGapeth, Vadeleux, Toniutti.

Le jeu et les joueurs : les français au mental.

Quel plaisir de voir les meilleurs français sous le même maillot. Cette équipe de France à belle allure et même si tout n’est pas parfait, notamment en réception elle possède un énorme potentiel. Romain Vadeleux a été bon à la pointe, tout comme Gérald Hardy-Ressource au centre. Derrière ce duo antillais on a pu apprécier le touché de Kieffer au contre, la puissance de Takaniko à la passe et la polyvalence de Marechal.

Benjamin Toniutti a paru assez tendu. Le sétois de 21 ans que j’apprécie énormément semblait un peu tétanisé par le cadre lors du premier set.
Ensuite, il est mieux rentré dans la partie avec notamment une magnifique série de services gagnants au second set. Il forme avec Takaniko un joli duo de passeur. Le polynésien est clairement moins technique, mais possède un gabarit qui lui permet d’aller contrer sur les postes haut et ainsi de perturber l’adversaire. Ces profils différents sont clairement une richesse pour l’équipe.

Le contre italien est un véritable mur.

Enfin, je finirai sur Earvin Ngapeth que tout le monde encense en ce moment. Il a reçu le trophée de joueur du match à l’occasion de cette rencontre de ligue mondiale. Pourtant, je ne trouve pas ce joueur si exceptionnel que ça et à la limite j’aime autant le jeu de Romain Vadeleux, et je trouve que Ludovic Castard lui est largement supérieur. A mon avis Earvin NGapeth risque de plafonner au niveau international en raison de ses 1m92 qui font de lui un « petit » joueur à la pointe.

3 à 2, les français laissent éclater leur joie.

Côté italien, si le mythique Alessandro Fei n’est pas entré en jeu, le public de Bercy a pu apprécié l’expérimenté passeur Vermiglio ou le central Mastrangelo au palmarès hallucinant (quel physique). Même s’ils ont perdu les italiens ont dégagé un mélange de puissance et de technicité sur ce match qui en dit long sur leur niveau.

Yannick, le Docteur ès sport.

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