Deux, trois choses à propos de la Vuelta 2015.

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Article désormais traditionnel sur mon site, je vous propose mon bilan de la Vuelta qui s’est terminée ce mois de septembre sur la victoire de l’italien Fabio Aru. Cette édition 2015 qui voyait se présentait les meilleurs coureurs de la planète sur les grands tours hormis Contador a tenu toute ses promesses. Elle a offert, comme dans les meilleurs séries américaines des rebondissements à chaque épisodes que constituaient ses étapes, et un final « de infarto » .

Fabio Aru confirme.
Considéré comme le grand espoir du cyclisme italien sur les grands tours, Fabio Aru a confirmé en 2015. Deuxième du Giro et vainqueur de la Vuelta, il doit être considéré comme le coureur de grands tours de la saison. Le sarde se positionne plus que jamais comme le successeur naturel de son coéquipier et compatriote, Vincenzo Nibali.

Fabio Aru sur le podium final de la Vuelta à Madrid.

Fabio Aru sur le podium final de la Vuelta à Madrid.

Tom Dumoulin prend date.
Héros magnifique et malheureux de l’édition 2015, le hollandais est passé à deux doigts d’être l’énorme sensation de la course espagnole. Il aurait pu se révéler à ce niveau dès juillet sur le Tour de France si une chute ne l’avait écarté de l’épreuve française. Le hollandais prend date sera un sérieux outsider sur les prochains grands tours auxquels il participera.

Un podium 100% « russe ».
Illustration de cette mondialisation du cyclisme, le podium de cette édition 2015 est composé de coureurs appartenant à des formations de la sphère russe (Majka chez Tinkoff, Rodriguez chez Katucha) ou dans la sphère d’influence russe (Aru chez Astana qui est une formation Kazakhe, contrée qui est une ancienne république soviétique).

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Une victoire à l’ancienne.
Alors que la victoire de Christopher Froome sur le Tour de France a été obtenue par une différence faite très tôt puis parfaitement gérée, cette Vuelta a été remporté par un coup de maître tactique des Astana et Aru dans les dernières heures de course. La dernière victoire d’Alberto Contador sur l’épreuve espagnole avait également été remporté grâce à un mouvement tactique. Cela semble illustrer le caractère propice de la Vuelta à ce type de retournement, à la différence du Tour a été plus cadenassé ces dernières éditions.

Encore un podium pour Rodriguez.
Dauphin de Fabio Aru, Joaquim Rodriguez aurait mérité de remporter enfin un grand tour pour l’ensemble de son œuvre et notamment de ses magnifiques performances dans les Vuelta et Giro 2012.

Yannick, Docteur ès sport

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