Soir de match : Arago de Sète – Spacer’s Toulouse.

L’Arago qui a déjà sa qualification pourles play-off largement assurée joue les arbitres pour les play-off. Après être allés gagner à Paris il y a une semaine, les hommes de Patrick Duflos affrontaient une autre équipe en course pour les play off entraînée par une autre figure emblématique de l’Arago, Josef Smolka.

Les sétois l’emportent, au final, 3 à 2 à l’issue d’un match très disputé.

Le block toulousain avec Lubomir Stanek.

Le block toulousain avec Lubomir Stanek.

Smolka et l’Arago de Sète.

Josef Smolka fait partie des joueurs de volley qui m’auront vraiment marqué à l’instar de Luc Marquet, Fabrice Bry ou Renaud Herpe. Le revoir dans la halle du Barrou est toujours un moment de nostalgie fort. Je me souviens de son dernier match en tant que joueur durant la grande période l’Arago, il avait pris le micro devant une salle debout et avait dit assez ému avec son accent tchèque « vous êtes formidables ». Je m’en souviens comme si c’était hier. Par la suite, en toute fin de carrière il était revenu comme libéro avec les nouvelles règles, mais ce n’était pas tout à fait pareil.
Il avait également contribué en tant qu’entraîneur indirectement à la fabuleuse épopée de 2005 en favorisant la filière tchèque en terme de recrutement (Petr Konecky qui fait les beaux jours de Tours, Lubomir Stanek qui évolue sous ses ordres à Toulouse ou encore l’excellent Jan Jarolim).

Echauffement des joueurs. Les deux tchèques Stanek (Toulouse) et Vessely (Sète) en profitent pour discuter.

Le « DJ » de l’Arago…

Depuis quelques temps un « DJ » est chargé de mettre l’ambiance dans la salle. Je ne suis pas convaincu par son action mais je crois que contre Toulouse il a battu tous les records. Ils ont été atteints lorsque celui-ci a cru pertinent de passer des bruits de sifflets à la sono. Je me suis demandé, comme la majorité des spectateurs de la salle, d’où venaient ces bruits de sifflet, n’imaginant même pas que c’était la personne responsable de la sono qui les diffusait ! Pourtant c’était bien le cas. Heureusement l’arbitre demanda rapidement l’arrêt de cette inepsie. La fin du match fût tout de même pénible acoustiquement, ce DJ diffusant sa musique a un niveau sonore vraiment trop élevé.

Une ambiance ne se crée pas artificiellement, aussi fort que soit diffusé le son. Elle est provoquée par ce qui se passe sur le parquet et la personne chargée de la sonorisation doit simplement l’accompagner. Il faut lui faire passer le message.

Attaque directe du passeur toulousain Toafa Takaniko.

Le jeu et les joueurs : Toulouse sur courant alternatif.

Cela fait la seconde fois que je vois évoluer Toulouse en quelques semaines, et ils m’ont fait exactement la même impression que contre Paris. A savoir une équipe homogène, voire solide, mais d’une irrégularité déconcertante en terme de niveau de jeu.  Ainsi cette équipe est capable de passer totalement à côté d’un set et le perdre 25 15 pour offrir un niveau de jeu excellent au set suivant et de mettre en difficulté n’importe quel adversaire.

C’est exactement ce qui s’est passé samedi, face à l’Arago. La rencontre s’est soldée par une victoire 3 à 2 des sétois (16-14 au dernier set), mais les toulousains auraient aussi bien pu remporter ce match.

Réception toulousaine.

Côté sétois, j’ai trouvé Jovica Simovski assez fatigué et Ragondet assez quelconque. Je suis de plus en plus inquiet sur le niveau de performance qu’aura l’Arago pour les play-off.
En attendant les hommes de Patrick Duflos alignent leur 10eme victoire d’affilée, ce qui constitue probablement le record de l’histoire du club !

Yannick, le Docteur ès sport.

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