Toulouse, la valeur montante du volley français.

Le nom de Toulouse dans le monde du volley était jusqu’à présent associé à l’image d’une équipe valeureuse, mais plus habitué à faire l’ascenseur proA / pro B qu’à jouer les premiers rôles en championnat de France.

La situation est en train de changer, puisque dans le cadre d’un projet sportif ambitieux les « spacer’s volley-ball» son en train de gravir les échelons vers les sommets sous la baguette de leur coach Josef Smolka. Coup de projecteur sur le club qui pourrait convertir la ville rose à la balle blanche.

L’arrivée de Josef Smolka à l’origine du renouveau toulousain
Fin de saison 2004, les Spacers 14eme de pro A sont à nouveau relégués. Cette relégation est l’occasion de mettre en place un nouveau projet sportif ambitieux. Première décision importante, celle de faire venir Josef Smolka, qui vient de qualifier Sète en coupe d’Europe.
L’ancien international Tchèque est un jeune entraîneur mais possède une carrière de joueur exceptionnelle. Il pendant de longues saisons été le meilleur réceptionneur du championnat de France et l’une des pièces maîtresses de l’équipe de l’Arago de Sète. Son vécu de joueur, sa science du volley, et sa sagesse sont autant d’atouts pour un club qui veut se reconstruire. De plus, de part sa nationalité il possède d’excellents réseaux dans les pays de l’est susceptibles de lui permettre de dénicher des joueurs de talent.

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Stanek, Boula, Bartik au filet constituent un block redoutable

Pour tirer l’équipe vers le haut, il fait revenir à Toulouse un ancien joueur de l’Arago de Sète, Stéphane Sapinart. Ce dernier est un ancien grand espoir du volley français. Sélectionné en équipe de France à 18 ans, il a connu très jeune le top niveau avec Sète, mais surtout avec Poitiers, puisqu’il fit parti de l’armada des « all black » poitevins qui rivalisa avec l’ogre parisien. Il a connu également les blessures, la faute à un genou récalcitrant qui l’a obligé à se tenir éloigné des parquets presque un an.

Désormais bien remis, « sapi » offre à l’équipe toulousaine son bagage technique complet et sa belle puissance de feu (il peut aussi bien jouer pointu que réceptionneur attaquant).
Sur le plan sportif, les premiers succès ne se font pas attendre et le club obtient le titre de champion de pro B. Le retour en pro A est encourageant avec une belle 9eme place en 2006, mais les Spacers ne commencent à donner leur pleine mesure qu’à partir de cette saison.

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Stéphane Sapinart , le capitaine des Spacer’s

Un fort collectif et un block impressionnant

Dans un collectif très cohérent, Toulouse se caractérise par une qualité de block impressionnante, autour de Lubomir Stanek véritable maître en matière de contre. A la passe Josef Smolka a déniché en la personne du tchèque Andrej Boula un distributeur de grand talent qui possède, de part son gabarit (1 m95), la capacité à venir renforcer le block au besoin. La force de frappe s’appuyait essentiellement sur le tchèque Rejlek. Malheureusement ce dernier s’est sérieusement blessé début mars, et les Spacers vont devoir terminer la saison sans leur pièce maîtresse.

En dépit de cette malchance, les toulousains sont aujourd’hui bien calés à un quatrième place synonyme de qualification pour les play-off et la Coupe d’Europe CEV. Sauf enchaînement de contre performances, les toulousains ont toutes les cartes en main pour atteindre cet objectif qui représenterait une première dans l’histoire du club et qui constituerait le franchissement d’un nouveau pallier.

Un futur rival pour le titre en 2008 ?

Car avec un palais des sports flambant neuf, un groupe performant et l’un des meilleurs entraîneurs de notre championnat les Spacers ont les atouts en main pour venir concurrencer Paris ou Cannes dans la lutte pour le titre de champion les prochaines saisons.

Remerciement aux Spacers pour les photos présentes dans cet article.

le site officiel des Spacer’s Toulouse Volley-ball

Yannick, le docteur ès sport

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2 Responses to “Toulouse, la valeur montante du volley français.”

  1. AZEMA Jean dit :

    Bonjour Docteur !
    merci de cet article qui reflète bien le projet du club pour l’équipe des SPACER’S !
    Une correction à faire cependant : Stéphane Sapinart est arrivé à Toulouse, il doit y avoir 5 ans maintenant, quand Joël Pujol est devenu entraîneur des SPACER’S. Ce n’est donc pas Josef Smolka qui l’a appelé.

    En plus de Sapinart, les dirigeants ont proposé à Smolka de conserver dans l’effectif Chedemail et Rafidison. Smolka a fait venir Boula, Bartik, Kobilski (actuellement à Ajaccio), auxquels se sont ajoutés la même année Rouzier (actuellement à Asnières), Ould-Ammar (à Marseille) et Gendrey (toujours à Toulouse).
    L’année suivante sont arrivés Slavev (qui intègre l’équipe de France cette année) et Rejlek. Et cette année Stanek.
    L’équipe compte bien se renforcer encore pour maintenir le cap (il faut trouver un pointu aussi efficace que Rejlek, out pour plusieurs mois), tout en gardant l’ossature actuelle et l’état d’esprit qui préside à ces bons résultats.

    Voilà de quoi compléter les fiches du docteur ès sport
    J. AZEMA – Dirigeant des SPACER’S

  2. admin dit :

    Merci pour ces précisions.
    On peut le voir la construction d’un grand club de volley est quelquechose qui prend des années et nécessite talent, compétence et persévérance.

    L’exemple de Tours, qui est arrivé en pro A il y a une quinzaine d’années et qui est désormais au top niveau européen doit vous encourager à continuer, car cela se sent, il se passe quelquechose dans le volley toulousain, et le meilleur est certainement à venir.