Soir de match : Paris Volley – AS Cannes (demi finale – match 2)

Equipe de l'As Cannes volley et sa tenue rouge.

Pour espérer aller vers un titre de champion de France, il convient de battre les meilleures équipes. L’AS Cannes en fait partie. A l’issue d’un affrontement intense, l’équipe parisienne a battu azuréens 3 à 0 (ne pas se fier au score, ce fût très serré) et peuvent commencer à espérer une qualification pour la finale du championnat.

J’ai assisté à la performance et vous fais partager mes impressions sur la rencontre.

Equipe de l'As Cannes volley et sa tenue rouge.

Equipe de l'As Cannes volley et sa tenue rouge.

Le changement de couleur de l’AS Cannes.

S’il y a un domaine, où le volley en France a des progrès à faire, c’est en matière de règle de couleur des équipements. Ainsi, la couleur de maillot du libéro doit clairement trancher avec le reste de l’équipe, tandis qu’il est préférable que les deux formations aient des maillots de couleur différentes. (je me souvient du dernier Paris – Montpellier où cela n’était pas spectaculaire à ce niveau). Ce soir, les cannois avaient troqué leurs maillots à dominante blanche par celui à dominante rouge. Pas de souci, aucun risque que cela se confonde avec le maillot bleu marine du Paris Volley. Toutefois, le libéro Pascal Ragondet arborait en conséquence un beau maillot blanc… comme le parisien Marcus Steuerwald.

Nicolas Marechal avec, en fond, le libéro Pascal Ragondet et sa tenue blanche.

Nicolas Marechal avec, en fond, le libéro Pascal Ragondet et sa tenue blanche.

Le jeu et les joueur, Paris dans le sillage d’Oivanen.

Pour ces play-off, dans sa salle de Charlety, c’est Paris le patron. Après Nantes corrigé 3-0 en quart, c’est Cannes qui en a fait l’expérience. Les azuréens ont été à nouveau battu 3-0, en dépit de quatre balles de set sur leur service lors d’un second set remporté 30-28 par le Paris Volley. Même serrée, cette victoire prouve que Paris a les moyens d’éliminer Cannes, car il possède l’effectif, l’expérience pour ne pas trembler lors des moments décisifs et une grande forme.

Les parisiens se sont imposés dans le sillage d’un Miko Oivanen monstrueux. Le finlandais que l’on avait présenté comme une énorme recrue a mis un peu de temps à s’installer dans l’équipe. Il confirme sa réputation lors de ces play-off. Ce dernier a réussi un nombre incalculable d’attaques avec très peu de déchet, servi très lourd et marqué des points sur des ballons plus que difficile à négocier. Bref, il a été l’un des artisans de la victoire parisienne. Je mentionnerai également l’excellent match de Marcus Steuerwald. Le libéro allemand, pas forcément hyper spectaculaire a remonté de façon quasi hallucinante des services de Moreau ou Marechal qui auraient dû normalement terminer en ace.

Miko Oivanen dans ses oeuvres face à Youssef Krou.

Miko Oivanen dans ses oeuvres face à Youssef Krou.

A Cannes, Marechal a réalisé un bon match en défense comme en attaque. Moreau a été au niveau mais a raté quelques attaques avec le filet ouvert qui ont fait mal aux cannois. L’américain Robert Tarr a quant à lui connu plus de difficultés dans le match et a été remplacé par Youssef Krou. Sans démériter, ce dernier n’a pas réédité la performance de la saison dernière où sa rentrée en jeu avait fait changer le cours de la rencontre contre Paris.

Sur cette victoire parisienne, se termine le premier volet de cette demi-finale qui verra la confrontation se déplacer en terre cannoise, qui pourraient sceller la qualification pour la finale.

Yannick, Docteur ès sport.

 

Les commentaires et les pings sont fermés.

Comments are closed.