Soir de match : Paris Volley – Montpellier UC.

Mikko Oivanen en attaque réussit un "tiroir".

Pour cette dernière  journée de la saison régulière le Paris Volley  recevait le Montpellier UC dans un match à enjeux. En effet, les montpellierains caressaient encore un petit espoir d’accéder aux play-off tandis que les parisiens, déjà qualifiés pour ces phases finales, visaient une victoire pour atteindre la 5eme place qualificative à une coupe d’Europe. A l’issue d’un match engagé les parisiens l’emportent 3 à 2, un résultat qui ne fait l’affaire d’aucune des deux équipes : Montpellier, comme l’an passé, reste à la porte des play-off et Paris échoue à la 6eme place, à égalité de points avec Narbonne.

Je vous propose un récit illustré de la rencontre, ainsi qu’un bilan de la saison régulière du Paris Volley.

Mikko Oivanen en attaque réussit un "tiroir".

Mikko Oivanen en attaque réussit un "tiroir".

Montpellier, une saison en deux parties.

En réelle difficulté en première partie de saison, au point d’être mêlé à la lutte pour le maintien, le MUC est parvenu à redresser la barre lors de la seconde moitié du championnat. L’inscription de Vincent Duhagon sur la liste des blessés a permis le recrutement du libéro américain Reft et le retour d’Arnaud Josserand à la place de JM Biasio a définitivement permis de remettre l’équipe sur les rails. Pas suffisamment pour accrocher un strapontin pour les play-off, les montpellierains échouant finalement sur les talons d’une autre équipe qui a raté son début de saison, Rennes.

Alfredo Reft et Julien Lyneel à la réception.

Alfredo Reft et Julien Lyneel à la réception.

Paris, peu mieux faire.

Terminer 6eme de la saison régulière, c’est une performance honorable en soi. Toutefois, si l’on se fie à l’effectif sur le papier composé de joueurs de premiers plan, l’on peut légitimement être déçu. Certes, la blessure de Tony Krolis a clairement plombé le début de saison, mais son remplacement par Miko Oivanen devait permettre aux parisiens de continuer à jouer les toutes premières places. Cela n’a pas été le cas. Il est encore un peu tôt pour tirer des bilans définitifs, mais il semble clair qu’en dépit d’un potentiel technique certain, ce groupe a une tendance coupable à sortir mentalement des matchs, en plus d’un vrai, manque d’agressivité en défense. La saison n’est toutefois pas finie, et les parisiens ont encore la possibilité de se révéler au cours des play-off.

Ludovic Castard est toujours là.

Ludovic Castard est toujours là.

Le jeu et les joueurs : Paris finalement.

C’est une confrontation de bon niveau qui a été offerte au public de Charlety ce samedi, hormis les services, sur lesquels un nombre impressionnant de fautes directes ont été commis.
L’équipe de Montpellier forme un beau collectif, et l’on peut presque se demander comment un tel groupe n’a pu faire mieux cette saison. Julien Lyneel, excellent en réception / attaque et le pointu Carson Clark qui réalise un superbe première saison en Europe qui devrait susciter l’intérêt de nombreux clubs. Ce dernier totalement en feu au service, a fait plier les parisiens à lui seul en fin deuxième set. Enfin, Ludovic Castard toujours là dégage une vraie sérénité sur le parquet communicative à ses coéquipiers plus  jeunes.

A Paris, l’équipe a été fidèle à elle même, intéressante à voir jouer mais connaissant des périodes de flottement coupables qui coûtent, sur ce match, une place européenne. L’on peut signaler sur cette rencontre l’excellente liaison Howatson à la passe Kreek en attaque au centre qui a permis de marquer de nombreux points. Josh Howatson a été très présent sur cette rencontre réussissant plusieurs secondes mains, et une belle série de services dans le 3eme set. Ce dernier était probablement motivé par la présence dans les tribunes de son frère, Marc qui fait partie de l’équipe nationale du Canada actuellement en stage au CNVB à Montpellier.

Un casse tête nantais à venir pour Dorian Rougeyron.

Un casse tête nantais à venir pour Dorian Rougeyron.

Au final, la présente saison est terminée pour Montpellier, tandis que Paris, 6eme va devoir affronter l’une de ses bêtes noires en quart de finale, l’équipe de Nantes qui l’a battu deux fois 3-0 cette saison. Le seul point positif est que si Paris parvenait à franchir l’obstacle Nantais, il devrait logiquement rencontrer l’Arago en demi et non Tours.

Yannick, Docteur ès sport.

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