Soir de match : Paris Levallois – JDA Dijon

Sean May perd la balle.

Le Paris – Levallois recevait vendredi soir l’équipe de Dijon. L’enjeu de cette confrontation entre deux formations proches au classement était simple : la meilleure attaque du championnat allait-elle prendre le dessus sur l’une des meilleures défenses.
A l’issue d’une rencontre qu’ils ont maîtrisé de bout en bout, les dijonnais se sont imposés en contenant le PL à 70 points (70-78).

Je vous fais partager mes impressions sur cette rencontre.

Sean May perd la balle.

Djamil Rouissi, le meilleur speaker de France ?

Hormis le prix de l’entrée (15€) un peu cher, tous les ingrédients sont réunis pour passer une belle soirée de basket au PL. La salle de Levallois est confortable et bien remplie, les animations sont présentes tout au long de la rencontre, et surtout, c’est Djamel Rouissi qui tient le micro. Hormis en cyclisme et Daniel Mangeas, j’ai rarement vu des speaker de son calibre. Connaissant parfaitement le cadre sportif et les joueurs, il sait jouer avec le public pour faire monter l’ambiance, mais toujours avec  sportivité et un grand respect de l’adversaire. Être présent à une rencontre lorsqu’il est au micro, ce n’est que du bonheur. Je le répète à chaque fois que je vais voir le PL, mais c’est terriblement vrai. Cela change des speaker braillards et inélégants que j’ai pu subir dans certaines salles…

L'équipe du Paris Levallois saison 2012-2013.

Une hommage à Thierry Rupert.

Une minute de silence a été respectée avant la rencontre pour honorer la mémoire de Thierry Rupert. Le joueur qui a évolué plusieurs années au Paris Basket Racing était un aillier fort élégant et adroit, qui lui valu plusieurs sélections en équipe de France. Par la suite, j’ai eu plaisir à le revoir évoluer dans les diverses formations auxquelles il appartenait lorsqu’il venait jouer à Paris.
Dans le prolongement et en évoquant les joueurs ayant évolué à Paris et malheureusement décédés en cours de carrière, j’évoquerais également Marvin Stone qui évolua à Paris en 2003 et qui décéda en 2005 au cours d’une rencontre. Ce pivot massif et de grande taille fût l’un des joueurs de lycée les plus en vue des Etats-Unis (il fût Mc Donald’s All American) puis évolua dans les prestigieuses universités de Kentucky et Louisville. Finalement non drafté en NBA, il découvrit ensuite l’Europe en ayant joué une saison au Paris Basket Racing.

Jeremy Leloup

Le dijonais Jeremy Leloup

Le jeu et les joueur : le PL asphyxié par Dijon.

Le duel entre le parisien Sean May et le dijonais zach Moss était attendu comme l’une des attractions de la rencontre. Pourtant l’on a assisté en fait à un match de meneur entre la paire Albicy – Diot côté parisien contre TJ.Campbell – D.Melody à Dijon. Les dijonais ont pris le dessus sur les parisiens en début de rencontre et n’ont jamais cédé même si les parisiens ont crû en milieu de 4eme quart être en capacité de revenir au niveau des bourguignons.

Au niveau des individualités, j’ai apprécié le jeu d’Antoine Diot, vraiment excellent, mais aussi celui d’Andrew Albicy. En plus des qualités de meneurs dont celui-ci dispose (vitesse, adresse, vision de jeu), j’aime tout particulièrement sa maîtrise dans les fins de match, jouant vraiment juste, ne perdant pas la balle et capable de trouver la faille quand les défenses sont tendues. Enfin, mention pour le jeune mais très prometteur Louis Labeyrie, 20 ans, 2m09 et une marge de progression que l’on pressent énorme, un joueur à suivre sans nul doute.

Louis Labeyrie

L'espoir parisien Louis Labeyrie.

A Dijon, j’ai pu voir évoluer un joueur que j’apprécie également, le jeune aillier Jeremy Leloup (qui m’avait déjà beaucoup plus lors d’un PL-Dijon) , très présent, beaucoup de style de l’adresse et de la personnalité sur le terrain. Un joueur de référence qui devrait connaître l’équipe de France A.

Yannick, Docteur ès sport.

Les commentaires et les pings sont fermés.

Comments are closed.