Le Paris Levallois qui réalise une très belle saison, recevait vendredi soir au Palais des sports de Levallois, le champion de France en titre, à savoir l’équipe du SLUC Nancy. Dans une salle bien remplie et à l’issue d’un match engagé, les parisiens sont parvenus à faire tomber les nancéens 99 à 93, après prolongation. Découvrez mon récit de la rencontre agrémenté de vidéo HD.

Règle de nationalité des joueurs : éclaircir la situation.

Il faut reconnaître que depuis le fameux arrêt Bosman c’est la pagaille au niveau des règles de nationalité des joueurs. En effet, entre l’arrêt Bosman et les jurisprudences qui en ont suivi pour faire évoluer le périmètre des joueurs considérés comme « nationaux » et la prolifération de passeports européens chez les joueurs américains (les italos américains notamment), seuls les moins malins ou les plus malchanceux ne sont pas des joueurs « européens ». Aussi, il serait préférable d’unifier les règles et de considérer que plus aucun quota n’est applicable quant à la nationalité des joueurs.
Se poserait alors le problème de l’accès des joueurs nationaux aux équipes professionnelles. Mais à mon sens constitue en lui même une problématique spécifique au niveau de la formation notamment en raison de la différence radicale entre les systèmes européens et américains.

Présentation de l’équipe du Paris Levallois.

Soir de match…

C’est en effet  le titre du magazine de la LNB qui est distribué dans les salles de proA et proB. Au delà du titre qui m’a bien amusé (peut-être les journalistes  du maxi basket se sont inspirés de mon blog…) le produit est assez intéressant. Il s’agit en fait d’un produit générique avec des parties communes (double page centrale etc…) mais qui est personnalité sur la couverture et sur certains contenus à la salle dans laquelle il va être diffusé. Ainsi pour le match du soir, l’on avait droit à la composition des équipes de Paris et Nancy etc… Ce contenu générique se retrouve et est en ligne sur le site de la LNB « soir de match ».

Je trouve l’initiative intéressante, car le contenu est bien fait, très professionnel, ce qui offrent au public un contenu intéressant, et évite les initiatives locales plus ou moins heureuses…

Le ligue professionnelle de volley-ball devrait s’inspirer de cette excellente idée et la reprendre à son compte. (elle a déjà reprise la très mauvaise idée de finale sur un match au championnat de basket, donc quite à s’inspirer autant reprendre les bonnes choses…).

Présentation de l’équipe du SLUC Nancy.

Le jeu et les joueurs : Paris la voulait.

Ce sont des parisiens sans l’un de leur joueur phare (Hamilton) mais très volontaires qui ont remporté leur dixième victoire consécutive sur leur parquet cette saison. Lorsque l’on voit la qualité des joueurs et la profondeur du banc, cette performance semble assez logique. L’équipe est très polyvalente, disposant d’un solide backcourt avec deux excellentes recrues du début de saison, les américains Chatfield (meilleur marqueur de proA) et Meacham, mais également d’un jeu intérieur bien outillé autour de Lamont Hamilton bien supplée ce soir par Masingue et Williams. Enfin, l’équipe possède un joueur dont j’apprécie énormément le profil en la personne de David Noël. L’ancien joueur de North Carolina est une aillier très explosif doté de superbe shoot à distance.

Eric Chatfield égalise à quelques seconde de la fin du temps réglementaire.

Côté nancéen dans une équipe richement doté à magnifique shooter (King, Amagou, Linehan) j’ai découvert son pivot Adrien Moerman, puissant et mobile dans la raquette il est également habile à mi/longue distance. Formé dans les clubs du sud des hauts de seine (Montrouge, Sceaux, puis Levallois) il a tout pour réaliser une grande carrière en Europe.

Les parisiens ont pensé avoir réalisé le plus dur au cours du 3eme quart creusant une écart notable avec Nancy. Pourtant, ils permettront aux lorrains de revenir et de disposer d’une balle de match à quelques seconde de la fin. Au cours de la prolongation, les hommes de C.Denis ne laisseront aucune chance à leur adversaire, faisant preuve de beaucoup plus de rythme dans les 5 minutes de jeu supplémentaire.

Yannick, le Docteur ès sport.