Road to march Madness : Kevin Love et les UCLA bruins.

Kevin Love possède un nom digne d’un pseudo de star d’Hollywood. A l’instar des vedettes du cinéma il exerce son talent à Los Angeles, pas dans un studio mais sur les parquets de la plus grande université de l’Université de la côte ouest, UCLA.
Elu meilleur joueur de hight-school des Etats-Unis l’an passé, il est considéré comme l‘un des tout meilleurs joueur de NCAA cette année, dès sa première année (saison de freshman).
Il aura a relever un exceptionnel challenge, emmener l’université de Los Angeles au titre suprême NCAA.

Docteur ès sport vous en dit plus pour son premier article de sa série « Road to march madness 2008 ».

Une légende vivante des Lakers… d’ Oswego.

Kevin Love c’est déjà un joueur qui a reçu les plus grand honneurs pour un joueur de high school (Mc Donald All America notamment. Meilleur marqueur de l’histoire de son lycée est il désormais une légende des Lakers… d’ Oswego il a été courtisé par les plus grandes universités US.
Fils de Stan Love joueur de NBA dans les années 70 il a choisi la prestigieuse université d’UCLA, normal quand on est cousin avec l’un des chanteurs de beach-boys…

Au niveau individuel il possède des qualités de basketteurs exceptionnelles.

Du haut de ses 2 m 08 il possède un bon shoot de près, une belle capacité à enchaîner les mouvement et à assimiler les systèmes. Par ailleurs c’est un joueur altruisite qui joue pour faire gagner son équipe et pas en pensant simplement à sa ligne de stats. Il possède en outre un excellent taux de réussite sur la ligne des lancers francs et encore plus rare chez un pivot / ailler fort, un très bon tir à trois points.
Toutes ses qualités font de lui le freshman le plus attendu de la saison.


Son challenge, emmener UCLA à son 12eme titre NCAA
.

Déjà bardé de récompense lors de ses années de lycée il va devoir résister à la pression liée à l’énorme espérance qu’il a fait naître à UCLA. En effet les milliers de fans des bruins ne rêvent que d’un chose la conquête d’un nouveau titre NCAA.
En effet la fac californienne détient le record en matière de titre NCAA remportés (11) mais le dernier commence à dater puisqu’il a été conquis en 1995.
Preuve de cette énorme attente Walt Hazzart, légende de la fac d’UCLA (champion Olympique 1964) a accepté que Love porte le maillot n°42, numéro qui était le sien et avait pourtant été retiré en son honneur.

Outre Kevin Love à l’intérieur l’équipe s’appuie sur deux excellents meneurs encore junior : Darren Collison et Josh Ship, capables de distribuer le jeu et de marquer des points. Les Bruins ont, cette saison, un effectif très dense et un banc fourni qui leur permet de ne pas se baser un uniquement sur Love.

Pour l’instant les joueurs de Californie ont répondu aux attentes placées en eux puisqu’avec un record de 21 victoires et seulement 2 défaites ils font partie des grands favoris (classé actuellement dans le top 4) du tournoi 2008. Leur récente victoire devant un autre gros bras (Arizona) diffusé au niveau national a fait dire à Love « désormais l’amérique sait combien nous sommes forts ».
Voilà qui est dit et UCLA actuellement leader de la très relevé PAC 10 tentera de conquérir le graal NCAA en mars.

Quant à Kevin Love, il sera très courtisé en fin de saison et devrait être drafté en NBA. Sa ligne se stats de freshman laisse rêveur (17 points, 11 rebonds au sein d’une équipe de top niveau national !) et il confirme son énorme potentiel.
Toutefois un certain nombre d’observateurs considèrent que pour devenir un des joueurs majeurs de NBA il devra perdre du poids et gnagner en explosivité pour affronter les pivots au physique monstrueux qui fréquentent les parquets de la ligue majeure US.

D’ici là il sera passionnant de voir s’il réussit à porterles Bruins vers un titre PAC 10 et le final four NCAA.

Yannick, le Docteur ès sport.


Johan Wooden remet à Kevin Love
le trophée J.Wooden classic,
un trophée qui en appelle d’autres.

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One Response to “Road to march Madness : Kevin Love et les UCLA bruins.”

  1. Ludovic dit :

    Ah the next big white hope !
    Les américains cherchent le prochain Larry Bird,
    Cherokee Parks, Eric Montross, Bryant Reeves (quoique celui là était un joueur limité par son physique, big country était grand et technique mais n’était pas un athlète style NBA), JJ Redick, et dans une moindre mesure Adam Morrison (blessé pour l’année mais à la première année décevante),
    Et Christian Laettner (très bon à ses débuts tout de même à Minnesota et encore considéré comme un des meilleurs joueurs universitaires de tous les temps), Tom Gugliotta (très bon quand même aussi, il a muri porgressivement dans une petite fac, puis a joué à Washington et Minnesota, a failli mourrir à cause de compléments alimentaires en 99, puis a joué longtemps à Phoenix, mais jamais pour une grosse équipe NBA, servant principalement de monnaie d’échange), Danny Ferry (drafté 2è en 89 mais qui a choisi, puis rejoint Cleveland pour une carrère qui aurait pue être quelconque s’il n’avait pas aterri aux Spurs qui lui ont offerts un poste de dirigeant par la suite, et est directeur des opérations de Cleveland), Bobby Hurley (considéré comme un des meilleurs meneurs universitaires avant d’avoir un accident de voiture et ne jamais s’en remettre, un peu la même carrière qu’un autre ex de Duke et grande star, Jay Williams),

    Enfin bref, la liste des grands espoirs blancs américains, stars en NCAA mais décevants en NBA est longue comme le bras,
    Espérons que Kevin Love (qui a quand même un bon nom de star du porno), soit l’exception qui confirme la règle