Soir de match : Paris Volley – Spacers Toulouse.

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Grosse soirée de volley encore une fois sur le parquet de Charlety. Le Paris Volley 9eme, recevait les Spacers de Toulouse 10°, avec en ligne de mire la 8eme place qualificative pour les play-off. Pour le Paris Volley la rencontre a finalement été à l’image de sa saison, étincelants pendant deux sets, comme ils l’ont été depuis janvier, puis approximatifs durant les deux sets suivants, à l’image de leur première partie de saison, pour finalement s’imposer dans le 5eme set et remporter la rencontre 3 à 2.

Duel Celitans-Eloi au filet.

L’importance de la presse quotidienne régionale.

La presse quotidienne régionale constitue le point névralgique de l’information de proximité dans les régions françaises. Pour le monde sportif, elle constitue également un relai incontournable, à la fois comme sponsor, mais plus généralement vecteur d’information sur la vie des clubs d’élite locaux. Le volley ne fait pas exception. Ainsi, les toulousains sont appuyés par la Dépêche du Midi, le quotidien régional de Midi-Pyrénées. Cet appui ce matérialise par la présence du nom du journal sur le maillot rouge et jaune frappé de la croix occitane des toulousains.

Thibault et Olivier Rossard, deux joueurs qui portent un grand nom du passé et représentent l'avenir du volley français.

Le jeu et les joueurs : la carte jeune en miroir.

Les deux formations avaient ceci d’intéressant quelles présentent la même alchimie d’effectif, des joueurs très prometteurs encadrés par des joueurs expérimentés, mais à des postes différents. Ainsi au Paris Volley, la carte jeune se situe plutôt  au niveau de l’attaque (ZassSkrimov) tandis qu’à Toulouse elle est plutôt basée en défense (Thibault et Nicolas Rossard).

Lors des deux premiers sets Paris a déployé le très haut niveau de jeu déjà produit contre Poitiers ou l’Arago : services surpuissants ou injouables, contre aimanté au ballon et défense qui remonte tout. Face à ce déferlement de puissance, Toulouse a été balayé lors des deux premières manches (25-16 puis 25-19). Tandis que le troisième set semblait prendre le même chemin (12-9) la belle machine parisienne a connu un trou d’air. Les toulousains retrouvant de la confiance ont enfin pu faire valoir leurs qualités : Damiao pour marquer les points, Zagonel pour réaliser des séries gagnantes au service, Thibault Rossard pour faire les deux  et Olivier  Rossard pour remonter des ballons a priori perdus. Résultats, ils s’adjugent la troisième puis la quatrième manche devant des parisiens au jeu délité. Finalement, les hommes de Dorian Rougeyron parviennent à tuer dès le début le dernier set et le remportent assez nettement.

Alex Damiao s'apprête à attaquer le balon face au contre parisien.

Au niveau des individualité, Howatson a été toujours aussi incisif (2 ace, 2 contres et un nombre incalculable d’options judicieuses). Je soulignerais également les deux premiers sets étincelants d’Emmanuel Ragondet, très en forme en cette fin de saison. A Toulouse, Olivier Rossard progresse d’année en année, l’équipe de France se rapproche pour le talentueux libéro, tandis que la grande découverte pour moi aura été celle de Thibault Rossard, 18 ans, et une classe phénoménale sur le terrain, avec en particulier une qualité de service digne des meilleurs associée à une grosse régularité : un futur des grand du volley français.

Cédric Enard et Dorian Rougeyron n'ont pas eu la même analyse sur certaines phases de jeu et s'en expliquent vivement.

Par cette belle victoire, le Paris Volley occupe à l’issue de la soirée la 8eme place qualificative pour les play-off tandis que Toulouse valide son maintien, ce qui est un minimum pour cette belle formation.

Yannick, le Docteur ès sport.

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