Après le test réussi face à rennes lors de la première journée, le Paris Volley recevait le promu Chaumont pour confirmer les bonnes dispositions affichées contre les bretons.
Face à une belle équipe de Haute-Marne les hommes de Dorian Rougeyron l’ont emporté 3 à 0. Une victoire, pas si facile en dépit d’un score flatteur acquise notamment grâce à un très bon Tony Krolis.

L'équipe du Paris Volley remporte sa deuxième victoire contre Chaumont.

Pas facile d’être un promu en ligue A.

Il n’est jamais facile de s’installer en ligue A lorsque l’on est un promu en dépit de moyens conséquents. Lyon en a fait l’expérience l’an passé. Même avec des moyens, ce passage dans l’élite du volley français n’est pas évidente. Je pense par exemple à Beauvais qui malgré un budget conséquent était descendu sportivement l’an passé, avant d’être repêché suite à la rétrogradation de Poitiers. Cette saison les promus chaumontais et avignonais vont devoir relever le challenge. Si Avignon est un habitué de ligue A et sait à quoi s’attendre, Chaumont effectue ses premiers pas sur les parquets de l’élite du volley-ball français.

Le Chaumont VB 52 version 2012-2013.

La recette pour réussir est probablement de renforcer sont effectif, en gardant les joueurs clefs. A ce niveau, je trouve l’effectif chaumontais très cohérent. Ils ont ainsi conservé l’ancien parisien Carlos Anthony qui a l’expérience de ligue A et fait venir des joueurs solides et expérimentés comme l’international français Romain Vadeleux, le central brésilien Jardel, le passeur letton Petrovs ou le portugais Lopes, champion de France avec Poitiers il y a deux saisons. Ce groupe me semble effectivement armé pour atteindre l’objectif du club cette saison, à savoir, le maintien en ligue A.

Attaque de Romain Vadeleux au centre pour Chaumont.

Le jeu et les joueurs, Krolis change la donne.

L’on a l’habitude de dire que dans une équipe de volley, il faut un « poids lourd », un joueur capable de faire la différence dans les moments clefs. L’an passé Thomas Zass avait cette lourde tâche. Cette saison, c’est Tony Krolis qui aura ce rôle. le néerlandais de 28 ans est un joueur capable de cogner très, très fort, tant en attaque qu’au service. Il a démontré l’étendue de son talent dans un second set où Chaumont menait au score de 3/4 point. Par une série de services remarquable, il a ramené son équipe au score et changé le cours de la manche.

Posséder une tel profil dans son effectif est fondamentale pour un club qui souhaite, comme le Paris Volley, viser haut cette saison.

Les parisiens, concentrés, regagnent leur banc.

Du côté du CVB52, j’ai trouvé l’équipe homogène, bien emmenée par un Carlos Anthony qui a clairement franchi un palier depuis qu’il a quitté la capitale. La présence de Romain Vadeleux est une garantie au centre. Le pointu polonais Janeczek dégage également une belle impression de puissance même s’il semble pouvoir apporter plus.

Yannick, Docteur ès sport.