Voici la chronique de la rencontre entre Paris et Chaumont que j’ai rédigée pour le site officiel du Paris Volley. A l’occasion de cette rencontre, Nikola Gjorgiev a réussi son deuxième match de la saison à plus de 30 points, ce qui en volley constitue une barre difficile à franchir.
Chronique de la rencontre :
Il y a des victoires 3-2 qui laissent un sentiment de déception, et parfois il y a des 3-2 dont on se contente. C’était plutôt la deuxième option qui était de mise samedi soir à l’issue de la rencontre face au Chaumont VB 52.
Handicapés par l’absence de Marko Bojic suspendu 2 matchs après la rencontre d’Ajaccio, les parisiens ont dû sortir le « bleu de chauffe » pour battre une équipe de Chaumont accrocheuse et chambreuse à l’image de son excellent joker camerounais Jean-Patrice Ndaki Mboulet.
Afin de compenser l’absence de son coéquipier d’attaque, Niko Gjorgiev a pris les choses en main avec brio avec 31 points à 56% et + 19 eval, bien soutenu au centre par Jorge Fernandez (16 pts, +12 dont 2 aces) qui réalise sa meilleure performance offensive depuis le début de la saison.
Les parisiens sortent donc victorieux d’une rencontre qui aurait pu se transformer en déconvenue comme les réceptions de Toulouse et Sète. Avec ces deux points supplémentaires, ils restent bien calés à la seconde place du classement, l’on s’en satisfera largement.
La feuille de match :
Feuille de match Paris Volley – Chaumont VB 52 (3-2)
Un homme dans la rencontre : Sébastien Frangolacci
On le sait, en volley, le rôle de remplaçant est beaucoup plus difficile que dans de nombreux autres sports collectifs, un match n’étant jamais fini avant le dernier point, l’entraîneur a rarement la possibilité de faire tourner son effectif.
Appelé à remplacer Marko Bojic suspendu dans le 6 majeur parisien, Sébastien Frangolacci a démontré qu’il était plus qu’un remplaçant de luxe dans le collectif parisien. Ses 7 points, avec notamment de belles attaques au filet côté gauche, 2 aces et une prestation solide en réception ont contribué au succès parisien.
Rappelons que l’ancien rennais a évolué dans les plus grands clubs français (Paris Volley, Tours et Poitiers) et compte une centaine de sélections en équipe de France. Un référent sur le parquet et dans le vestiaire qui contribue à la belle saison des parisiens.
Ci-dessous, l’interview de « basto » Frangolacci.