Soir de match : Paris FC – Croix de Savoie

Pour clôturer en beauté cette saison de National, j’ai assisté à la rencontre entre le Paris FC et Croix de Savoie. Les parisiens qui avaient très bien débuté le match, menant rapidement 2 à 0 au bout de 10 minutes de jeu, se sont finalement fait battre par une équipe savoyarde très réaliste.

Ce match est un peu à l’image de la saison des parisiens, pleine de promesses, mais au final assez décevante. Découvrez l’album photos du match Paris FC – Croix de Savoie ainsi que mes reflexions sur la saison du Paris FC.

Paris FC : la montée en ligue 2… encore raté !

Cette saison le club parisien s’était donné tous les moyens d’atteindre son objectif de monter en ligue 2. Un recrutement haut de gamme et fourni devait permettre d’atteindre cet objectif. Mais voilà en dépit de la quantité de bon joueurs dans son effectif, le club parisien n’est pas parvenu à négocier les matchs importants, tout particulièrement face à ses adversaires directs, et échoue donc à la 5eme place du classement.

Personnellement, je pense que ce trop plein de bons joueurs a finalement nuit sur l’ensemble de la saison.

Par exemple pour le seul poste d’avant centre, l’on trouvait Yenga qui arrivait directement de L2, le prometteur suedois d’origine africaine Patrick Amoa, ou encore Ahmed Tangeaoui qui arrivait lui aussi de L2. Ces trois joueurs sont des titulaires de National en puissance, comment pouvaient-ils trouver leur compte à jouer de façon intermittente dans un contexte de concurrence aigüe ?

Comme seuls onze d’entre eux pouvaient jouer le samedi soir, cela a du entraîner son lot de frustation au sein de l’effectif, en même temps qu’il n’a pas permis à JM Pilorget de dégager une équipe type. Le collectif parisien a passablement manqué de cohérence cette saison et cela s’est clairement senti sur le terrain. C’est à mon avis ce qui a coûté cher au Paris FC en 2008/2009.

Match Paris FC - FC Croix de Savoie
Jeu en milieu de terrain.

De façon générale, cet échec pour la montée peut être vécu comme un élément décourageant par les dirigeants et sponsors du club. En effet, l’objectif est d’accèder à la Ligue 2 pour espérer devenir le deuxième grand club parisien, et cet échec pour monter ralentit d’autant l’atteinte de cet objectif ambitieux.

Pourtant, le Paris FC dispose de sérieux atouts : d’excellentes équipes de jeunes, la capacité à puiser dans l’immense vivier francilien et une enceinte de Charlety capable d’accueillir beaucoup de public dans d’excellentes conditions. Si le palier du National est franchi, le Paris FC pourrait rapidement se propulser vers la ligue 1, mais le plus dur reste probablement à faire : parvenir à  sortir par le haut du championnat de National.

Croix de Savoie et ses soutiens.

Croix de Savoie avait déjà fait un passage en National il y a quelques saisons. Ce territoire a d’ailleurs connu la ligue 2 à l’époque à Thonon les bains, ville dans laquelle évolue CDS. Je les avais vu jouer en début de saison contre Sète, et il me semblait que cette équipe jouerait principalement le maintien. Finalement, ils ont fait mieux que cela se hissant dans le premier tiers du National.
Mais la particularité de ce club est l’important soutien que lui accorde le géant de l’agro-alimentaire Danone. Ce soutien de choix a d’ailleurs entraîné l’arrivée de Zidane dans le capital du club.

Bus du FC Croix de Savoie.
Le bus du FC Croix de Savoie avec comme partenaire Danette.

Le jeu et les joueurs : la frappe de Bouby.

Côté parisien, Yannick Yenga est un superbe chasseur de but toujours à l’affut d’une occasion et doté d’une vitesse d’éxecution supérieure à la moyenne. Il l’a encore prouvé contre Croix de Savoie. Il a annoncé son départ de Paris à la fin de la saison, le club qui le recrutera fera, à n’en pas douter, une excellente opération.
Arrivé en fin de saison l’ex strasbourgeois Anthony Weber est un élément stabilisateur dans la défense à 21 ans,  il a toutes les qualités pour réaliser une belle carrière.

Côté Croix de Savoie, j’ai été comme tout le public de Charlety très impressionné par le milieu Pierre Bouby. Doté d’une frappe hyper lourde, il a crucifié par deux fois le gardien parisien (un coup franc de 35 mètre et une reprise de 30 mètres). Comme on dirait en espagnol impresionante !

>>L’album photos du match sur FlickR.

Yannick, le Docteur ès sport.

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