Soir de match : Toronto FC – FC Dallas.

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A l’instar de ce qui existe en Europe, le continent nord américain possède aussi sa ligue des champions de football. Il s’agit de la CONCACAF champions league et oppose des équipes de la MLS aux meilleures équipes d’Amérique centrale (en particulier mexicaines) et des caraïbes. A l’occasion de cette deuxième journée, le Toronto FC recevait le Dallas FC au cours du soirée qui s’est avérée épique.

Le BMO field lors de la rencontre Toronto FC - FC Dallas.

Le Toronto FC, une ambiance à l’anglaise.

Est-ce en raison du côté très nord américain de Toronto, toujours est-il que l’ambiance dans les tribunes de club de la capitale de l’Ontario est très anglo-saxone. Un kop derrière le but, une foultitude de supporters vêtus du maillot rouge de leur équipe, des chants, pas mal de bière dans les buvettes situées derrières les tribunes. Bref, autant d’éléments susceptibles de rappeler le championnat anglais, mais plutôt le « championship » (deuxième division) que la premier league. En effet, le BMO field est une enceinte qui contient environ 15 000 places, ce qui fait qu’elle se situe encore loin derrière de nombreux clubs de premier league anglaise.

La touche nord américaine de la soirée est d’une part donnée par l’offre de hot dog et autres burgers massive dans les buvettes sous les tribunes, ainsi que le nommage du stade à celui d’un sponsor (BMO « bank of Montreal », la principale banque du pays). « Nommage » que la majorité des clubs britannique n’a pas encore adopté.

L’autre éléments très nord américain, et je m’en serai bien passé, est la présence d’un très violent orage (voire d’une mini tornade) logique en cette période de l’année et qui a occasionné l’arrêt du match à la mi-temps ! En effet, Toronto subissant, la queue d’une tornade venue des Etats-Unis, les officiels ont jugé plus sage de mettre fin à la rencontre.  Le match s’est finalement rejoué le lendemain midi pour voir Dallas confirmer sa domination de la veille pour l’emporter 1 à 0 (ils menaient 1 à 0 lors de l’arrêt de la rencontre).

Ci-dessous video de l’ambiance depuis les tribunes (visible en HD).

Le jeu et les joueurs : du vieux, du neuf, de l’américain.

La MLS offre finalement un niveau de jeu digne d’une équipe de D1 correcte ou d’une très bonne D2. Se côtoient dans les effectifs des équipes des joueurs nord américains ou de la zone Concacaf ainsi que quelques joueurs européens, souvent en fin de carrière.

Ainsi au Toronto FC, entraîné par l’ancien très grand joueur hollandais des années 90 Aron Winter (Ajax d’Amsterdam, Lazio de Rome notamment) j’ai pu voir évoluer Torsten Frings 79 sélections avec l’équipe d’Allemagne, ou le canadien, mais qui a effectué quasi toute sa carrière en Europe (Deportivo La Corogne notamment) Julian de Guzman.

Le vétéran allemand Torsten Frings.

Côté texan, l’équipe est principalement composée de joueurs américains, parmi eux, j’ai été impressionné par la qualité de leur avant centre Break Shea, 22 ans, une très grosse présence physique devant le but alliée à une excellente mobilité et un solide jeu de tête. Un joueur qui aurait facilement sa place dans beaucoup d’équipes de première division européenne. Un nom à retenir dont on entendra probablement parler en Europe ces prochaines années.

Au final lors de la première soirée, le match a été arrêté alors que Dallas menait 1 à 0 devant Toronto. Lors du rematch le lendemain, les américains ont confirmé leur suprématie, l’emportant 1 à 0 et prenant ainsi une option sur les phases finales de cette compétition.

Yannick, le Docteur ès sport.

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