La Paris Volley recevait l’équipe de Saint Brieuc samedi soir à la salle Charpy. Si les parisiens l’ont emporté 3 à 1, les briochains ont offert une très belle résistance et auraient pu repartir de la capitale avec un point. Petit retour en texte et en images sur une belle soirée de volley.
Quelques ratés d’organisation.
Dans mon précédent article sur le Paris volley, je m’étais plain du prix des places prohibitif (15 €) pour un match de volley. Ce soir, quelques loupés (pas grave) d’organisation sont venus pimenter la soirée. Les billets de match d’abord qui étaient ceux du prochain match à savoir Paris-Saint Quentin. Bon d’accord Saint Brieuc, Saint Quentin, cela commence par « Saint » mais la similitude s’arrête là…

On remarquera que j’étais le 11eme spectateur payant plein tarif à 5 minutes du début du match…

Le programme du match n’est pas exempt de tout reproche avec une belle faute d’orthographe à Saint Brieux (sans « c » à la fin). Dommage quand même lorsque l’ on est le club référence au niveau national de faire ce genre d’approximation…

Je propose d’offrir les œuvres complètes de Louis Guilloux à celui qui a rédigé ce programme.

Sur le parquet les joueurs de Paris ont été un aussi assez approximatifs , accrochés dans quasi tout les sets par les bretons, ils se sont contentés de faire la différence à chaque fin de set au métier, grâce à une meilleure maîtrise des points clefs. Dommage pour les joueurs de la capitale des Côtes d’Armor qui rentrent bredouille de Paris au niveau comptable, mais avec un potentiel confiance supplémentaire du fait de leur belle prestation. Cela devrait leur être utile face à des concurrents directs au maintien.

Côté joueur, j’ai apprécié Mory Sidibe à Saint Brieuc. Ce jeune joueur (21 ans) possède une détente et une explosivité vraiment remarquable. Il frappe fort, saute haut et contre bien. Il est probablement l’un des joueurs les plus spectaculaires du championnat et m’a fait penser (j’aime bien les analogies) par certains côtés à Jacques Yoko. Un joueur à suivre donc qui, s’il progressait encore au niveau technique, pourrait atteindre un niveau très très élevé.

A Paris, cela a manqué justement d’explosivité, et avec un Jiri Nowak toujours inopérationnel l’on peut se demander si cela ne va pas être le point faible des parisiens cette saison face à leurs principaux concurrents. A voir donc, on en est qu’au début de saison, et ils ont encore le temps de monter leur niveau de jeu.

De belles photos du match sont à visualiser sur mon album photos FlickR.

Yannick, le Docteur ès sport.