Soir de match : Paris volley – Rennes volley.

Pour le compte de la dernière journée du championnat de France de pro A, le Paris volley recevait les bretons du Rennes volley. Si les deux formations étaient d’ores et déjà qualifiées pour les play-off, ce dernier match n’était pas sans enjeux, puisqu’en fonction du résultat, les équipes pouvaient se retrouver positionnées entre la 5° et 8° place, ce qui n’était pas neutre en terme d’adversaire à rencontrer en quart.

En dépit d’un premier set catastrophique (perdu 11-25) , ce sont finalement les rennais qui se sont imposés en terre parisienne 3-2. Petit récit de la rencontre agrémenté d’une réflexion sur le développement du volley-ball.

Attaque rennaise contrée part le block parisien.

Le développement du volley passe t-il par les médias locaux.

Une chose est évidente, cannibalisés par le football, les médias nationaux n’offrent que des fenêtres très réduites pour les sports collectifs en salle. Difficile d’exister sur la durée à ce niveau. La solution passe peut-être par des partenariats plus forts avec les médias locaux. A ce titre le développement de la TNT et l’accès aux chaînes via les box ADSL représente une opportunité à saisir.
En effet, ils est désormais possible de diffuser une rencontre sportive avec un niveau plus que correct de qualité pour un coût de production et de diffusion réduit. De plus à la différence du football qui fait payer très cher ses droits TV, les petites fédérations seront plus encline à laisser gratuitement ces droits.

Ainsi, il peut être possible d’offrir une exposition télévisuelle à l’année à un club sportif à moindre coût. Cette stratégie de niche a de multiple avantages. Toucher un public plus large, fidéliser les personnes qui suivent déjà les performances de leur club (notamment pour les rencontres à l’extérieur) et valoriser l’image des partenaires du club par un renforcement de l’exposition. Cette possibilité couplée à une bonne médiatisation de l’évènement dans la presse écrite et radio locale permet de créer l’évènement autour du club.

Ce relai avec les partenaires locaux est une des options de développement du Rennes volley. Elle est non seulement intéressante à suivre, mais mériterait d’être imitée.

Frangolacci, Trèfle, deux piliers de la formation rennaise

Le jeu et les joueurs : Paris n’a pas su tuer la rencontre.

Alors qu’on leur avait quasiment offert le premier set (25-11) les parisiens n’ont pas su venir à bout de rennais volontaires. Ces derniers ont su revenir dans la partie pour finalement l’emporter au 5eme set.

Depuis qu’il compte Matt Weber dans ses rangs le Paris volley possède la puissance de feu qui lui a fait défaut toute la saison. L’américain formé à l’université de Californie possède un style aérien et précis sur ses attaques. Un excellent joueur qui j’espère resterait dans la capitale la saison prochaine.

Le californien Matt Weber, attaquant de pointe du Paris volley.

Côté rennais, autour d’un Sébastien Frangolacci toujours là, j’ai trouvé une équipe homogène. J’ai bien aimé la présence physique de José Trèfle. Ce dernier aura tout le loisir de l’exprimer à l’occasion du premier tour de play-off puisque sa formation affrontera l’équipe la plus physique du championnat, l’AS Cannes. Les parisiens quant à eux affronteront l’équipe la plus technique de pro A… l’Arago de Sète.

Yannick, le Docteur ès sport.

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