Soir de match : Paris volley – Poitiers.


C’était le choc des leaders du championnat de France de volley samedi soir entre Paris et Poitiers. Je n’aillais pas rater cela et j’étais bien entendu présent dans les tribunes de Charlety. Le choc attendu a finalement tourné court et s’est Poitiers qui s’est imposé 3 – 0 devant des parisiens pas réellement dans leur assiette. Découvrez mes impressions sur ce match.

Du monde et des supporters poitevins au top.

Une salle relativement pleine pour voir du volley à Paris, cela fait plaisir. Cela a été le cas ce samedi où Charpy était remplie aux trois quarts ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

La présence de Poitiers n’est pas étrangère à cette situation, à la fois parce qu’il s’agissait du choc au sommet de notre championnat, mais aussi parce que le club du Poitou est toujours soutenu par de nombreux supporters.
Par le passé, j’ai toujours été épaté de voir des cars de supporters de Poitiers qui  venaient jusqu’ à la Halle du Barrou de Sète pour soutenir les blancs et noirs face à l’Arago.  Ces derniers sont toujours aussi fidèles et c’est une bonne centaine de supporters qui ont bruyamment encouragé Poitiers dans la salle parisienne. Bravo à ces amoureux de volley qui n’hésitent pas à faire des kilomètres pour encourager leurs favoris.

Sinon et je ne l’avais jamais fait remarquer, ce qui est agréable à la salle Charpy (comme à Sète) , c’est que l’on se place où on veut. On peut ainsi être très près du parquet et bien voir le match. Cela n’est pas forcément le cas dans toutes les salles qui font des tarifs différenciés.

Paris- Poitiers volley-ball
Olivier Lecat, le coach poitevin donne les consignes.

Le jeu et les joueurs.

Le sentiment que j’ai vraiment eu sur ce match, c’est que Paris à 100% est plus fort que Poitiers à 100%. Cela a été très net dans les 1er et 3eme sets. Mais voilà il y a le pic de performance et la capacité à tenir la performance, et à ce niveau les poitevins ont été largement au dessus des joueurs de la capitale samedi.

Côté parisien Rejlek diminué ne m’a pas fait aussi grosse impression que contre Kazan, cela a été à mon avis une des clefs du match. Cela a été le cas de façon globale pour l’ensemble de l’équipe, hormis peut être le passeur Yannick Bazin que j’ai trouvé bien présent.

Côté poitevin, j’ai été impressionné par le block de cette équipe. Caceres, l’ancien parisien Kieffer et Songolo, c’est du lourd (ou plutôt du grand).

Le dominicain Jose Miguel Caceres est particulièrement impressionnant. Très grand (2m10) et capable de sauter très haut, doté de bras interminable il a tout pour être le cauchemar de ses adversaires au contre. Seul bémol, il doit être relativement faible en réception pour ce niveau car il était systématiquement protégé par son libéro sur ces phases de jeu. Les parisiens n’ont pas pu l’arroser comme ils auraient souhaité. L’inconvénient de cette stratégie est que l’équipe de Poitiers réceptionne de fait à cinq et cela peut avoir des conséquences si un autres joueur sur le parquet est dans un mauvais soir.

Au final, à l’issue de ce match, les poitevins prennent la première place du classement à Paris et un avantage psychologique sur ceux qui risquent d’être l’un de leurs principaux rivaux en fin de saison pour le titre. Mais ce sera une autre histoire.

Yannick, le Docteur ès sport.

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