Soir de match : Paris Volley – Poitiers.

Les joueurs du Paris Volley exultent après leur victoire contre Poitiers.

C’est assurément l’un des exploits de la journée qu’a réussi le Paris Volley. L’équipe entraînée par Dorian Rougeyron a battu le leader du championnat et champion de France en titre, le stade poitevin 3-1. Cette victoire ne doit rien au hasard et a été arrachée dans des fins de set brûlantes qui ont tournée en faveur de Paris. Récit de la soirée illustrée de belles photos que j’ai prises.

Les joueurs du Paris Volley exultent après leur victoire contre Poitiers.

Les blancs contre… les blancs.

Certes en volley, les deux équipes s’affrontent, mais ne se mélangent pas sur le terrain, pourtant c’est quand même mieux si elles peuvent être distinguées facilement par leur maillot, notamment pour les échanges au filet. Samedi soir c’était moyennement le cas puisque le Paris Volley arborait sa (magnifique) tenue blanche, et les poitevins pareil (moins magnifique la tenue des poitevins…). Résultat, deux équipes qui jouent en blanc… pas exceptionnel.  Il est étonnant que hier soir les parisiens n’aient pas joué avec leur tenue bleu marine
Au passage, le Paris Volley mélange désormais ses deux jeux de maillots, associant le maillot blanc au short bleu marine. Personnellement, je trouve que les ensembles unis sont beaucoup plus élégants, mais bon…

Attaque de Nicolas Marechal, l'un des meilleurs bras du championnat.

Le jeu et les joueurs : Paris au bout de l’intensité.

Les deux formations nous ont offert une rencontre d’une intensité rare hier soir. Jamais plus de trois points d’écart durant toute la rencontre, et des fins de match au couteau se jouant sur rien. Finalement Paris l’emporte 3 à 1. Quelques chose a changé dans cette équipe. Cette formation qui avait tendance à craquer dès que les fins de set approchaient (je ne parle pas des quatre 5eme set perdus sur quatre) semble avoir franchi un cap mental. Cette constance nouvelle, en fait une formation redoutable car elle est capable de pratiquer une volley de très haut niveau marqué par sa double force de frappe Zass / Skrimov.

Emmanuel Ragondet a marqué 18 points durant la rencontre.

Sur ce match, autour de Josh Howatson présent au contre, et à la distribution c’est Emmanuel Ragondet qui a offert un festival. Le réceptionneur attaquant a joué un volley que je qualifierai de chirurgical, basé sur la précision plus que sur la force, mettant en difficulté ses adversaires. Il a par ailleurs été remarquable en réception et a parfaitement complété le travail de Marcus Steuerwald à ce niveau. En attaque, Armands Celitans confirme qu’il est un central offensif offrant son lot de points marqués en attaques courtes et Zass a comme souvent bien pilonné sur les côtés tout comme Skrimov.

Attaque de Thomas Zass face au contre poitevin.

En face , Poitiers termine le mois de février comme il l’a commencé, par une défaite à l’extérieur. L’équipe possède une puissance de service impressionnante, mais qui sa manqué de régularité. Irresistibles sur certaines phases, les serveurs poitevins n’ont pas su maintenir la même pression sans multiplier les fautes directes. Mention bien toutefois pour Nicolas Marechal et le passeur Pinhero. mention très bien pour le libero Texeira qui a remonté un nombre incalculable d’attaques, l’un des meilleurs libéro qu’il m’ait été donné de voir cette saison. Enfin mention moins bien pour Wanderson, magnifique gabarit mais trop facilement destabilisable en réception.

Par cette victoire le Paris Volley s’offre une fin de saison intéressante et se remet complètement en salle dans la course aux play-off avec un calendrier favorable tandis que Poitiers devra se battre jusqu’au bout avec Tours pour obtenir la première place qualificative pour la ligue des champions.

Yannick, le Docteur ès sport.

 

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