Soir de match : Paris Levallois – Le Mans

De retour en pro A après une année de purgatoire en pro B, le Paris Levallois recevait l’un des ténors du basket national, l’équipe du Mans. A l’issue d’une première mi-temps équilibrée les parisiens ont logiquement craqué dans la deuxième partie de la rencontre.

Toutefois, au delà de la défaite, on sent qu’il y a une vraie dynamique autour du club de la capitale. Je vous fais découvrir tout cela en images.

Du lourd sous le panier entre le parisien Rodney Elliot (n°15 en blanc) et le manceau Batista n°13, véritable homme du match.

– Le Paris Levallois : un vrai départ pour le basket à Paris ?

Elle est finalement assez lointaine l’époque où le Paris Basket Racing version Nicollin évoluait dans une salle à moitié vide. Si elle était sujette à interrogation au début, et aurait pu être plombée par cette première saison catastrophique, il semble que la fusion soit une réussite. Du public, une bonne ambiance, une équipe intéressante et une politique marketing intelligente (des tarifs adaptés, un site internet bien fait) ce Paris Levallois a tout pour gravir les échelons.

Il n’y a plus qu’à espérer que la réussite sportive soit au rendez vous pour concrétiser ce travail.

Exemple de cette bonne gestion de club, le Paris Levallois possède désormais son dance team, à l’instar des équipes américaines. C’est la première fois depuis un bon moment que je vois une dance team de cette qualité.

Sympa le nouveau dance team du Paris-Levallois.

La mi-temps et le basket à Paris, c’est une longue histoire. J’ai tout connu avec eux… de Dario le DJ de Fun radio qui mixait en direct sous l’oeil dubitatif du public, aux démonstrations de hip hop en passant par les 3 pt de Georges Eddy et ses stages dans la salle de Poissy-Chatou… Là, on revient avec des animations plus conventionnelles pour un match de basket, ce qui apporte une vraie “touche basket” à la soirée.

Le programme de la soirée.

Le jeu et les joueurs : où étaient les têtes d’affiche ?

Côté parisien, j’attendais avec intérêt de voir jouer Daniel Vassallo, la recrue révélation de pro A en ce début de saison. J’ai été un peu déçu, le porto-ricain ayant été muselé par une bonne défense mancelle. Il ressort du match avec 6 pt et 1/6 aux tirs, mauvaise soirée pour l’ailier parisien.

A l’inverse, l’américain LaQuan Prowell n’a pas eu beaucoup de minutes de jeu (20), mais quel impact quand il a joué ! Il a aligné en seconde mi-temps une belle série de shoot dont 4 sur 5 à trois points. Enfin, mention particulière pour Prosper Karangwa qui a été le meilleur parisien sur le parquet. L’ailier filiforme aux faux airs de Stacey Augmon (ceux qui suivaient la NBA dans les années 90 comprendront) a réalisé une belle partie avec 13 pt et 5 rb.

L'équipe du Paris-Levallois 2009-2010.

Chez les sarthois l’homme du match est incontestablement le brésilien Batista. L’ancien coéquipier de Rony Turiaf à Gonzaga possède un jeu sobre mais diablement efficace sous le panier. Au final avec 20 pt et 9 rebonds il aura littéralement fait plier le jeu intérieur parisien pourtant bien doté en la matière (Elliot, Jean Baptiste Adolphe).
J’ai également bien aimé le style de Guillaume Yango, un joueur excellent français que je ne connaissais pas.
La déception côté manceau a été Marc Salyers. Celui qui a porté Roanne vers un extraordinaire titre de champion de France il y a deux saisons n’a pas été plus en vue que le parisien Vassallo. 4 pt et 1/9 aux tirs, les observateurs estiment qu’il manque de condition, cela s’est vu sur le parquet de Coubertin.
Enfin, je ne serais pas complet si je ne parlais pas du vétéran Thierry Rupert, que j’ai vu en son temps évoluer aux côtés de TP à Paris. L’aillier fort, natif de Gonesse joue parfaitement son rôle de joueur de complément.

Yannick, le Docteur ès sport.

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