Soir de match : Paris FC – RC Strasbourg.

Mardi soir se déroulait l’une des plus belles affiches de la saison à Charlety, puisque le Paris FC recevait le Racing Club de Strasbourg. Les strasbourgeois ont fait parler leur maîtrise tactique durant la rencontre pour mener 2 à 0 face à des parisiens qui ont fait parler leur cœur pour égaliser à 2 à 2 dans les toutes dernières minutes.

Petit récit de la rencontre avec des photos, bien sûr et une vidéo exclusive made in Docteur ès sport du premier but strasbourgeois.

Action de jeu strasbourgeoise côté gauche sous le regard des UB 90 qui avaient fait le déplacement.

Le RC Strasbourg est l’un des grands noms du football français. C’est toujours triste de voir un tel club quitter le niveau professionnel. Si pour les strasbourgeois, le championnat de National n’est certainement pas la panacée, la situation aurait pu être bien pire, avec une rétrogradation administrative en CFA qui a finalement été évitée de justesse (d’où le national a 21 clubs cette saison).

Mon souvenir de Strasbourg : Alexandre Mostoivoï, « le tsar ».

Je n’ai pas la prétention de vous faire en long et en large l’histoire du RC Strasbourg. Je vais juste profiter de cet article pour parler d’un joueur qui m’avait particulièrement impressionné lors de son passage à Strasbourg. Il s’agit du russe Alexander Mostovoï.

Je l’avais repéré lors d’un TFC-Caen, puis revu avec plaisir lors d’un Montpellier-Strasbourg. Surnommé le Tsar, il est l’un des joueurs les plus doués techniquement qu’il m’est été donné de voir. Le russe qui a évolué à Caen puis à Strasbourg en France avant de connaître une belle carrière en Espagne au RC Celta de Vigo, possédait un drible ainsi qu’une couverture de balle tout à fait spectaculaire. Capable d’éliminer n’importe qui en un contre un, il constituait une arme offensive létale pour les défenses adverses. Aussi doué que caractériel , ce joueur était l’un des plus forts de sa génération.

Coup d'envoi e la rencontre.

Le jeu et les joueurs : Strasbourg bien en place, Paris courageux.

Recevoir une grosse équipe à domicile n’est jamais évident. Il faut faire le jeu sans trop se découvrir et ne pas prendre de contres. C’est exactement ce qui est arrivé à Paris lors de la rencontre.
Poignardés par deux contres magnifiquement exécutés les parisiens se sont vus contraints de tout donner face  un bloc équipe difficilement franchissable. Finalement, c’est parfois quand tout semble perdu que l’on se libère psychologiquement et que les miracles arrivent. Grâce à un El Hajiri parfait (et titulaire) et le stoppeur Ponroy, le Paris FC a réussi à faire en 4 minutes ce qu’il n’était pas parvenu à faire en 80, à savoir marquer 2 buts.

Le premier but strasbourgeois à l’issue d’un magnifique contre impulsé par Azouz Mathlouthi.

Jimmy Roye un peu en dessous, tout comme Nicolas Mirza, les parisiens ont surtout prévalu par leurs qualités de coeur et la classe de Jawad El Hajiri en attaque.

Côté alsacien, j’ai particulièrement apprécié l’attaquant Azouz Mathlouthi. Rapide, possédant une excellente conduite de balle et un jeu très instinctif l’attaquant strasbourgeois a fait très mal au Paris FC. Dommage qu’Arles-Avignon, son club précédant, n’ait pas eu l’idée de le conserver dans son effectif pour lui offrir la possibilité de démontrer son talent en L1…

Yannick , le Docteur ès sport.

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