Parmi les nouveautés de cette saison de basket qui a repris en pro A, il y a cette nouvelle entitée du Paris-Levallois, fruit de la fusion entre le Levallois Basket SC qui évoluait en pro B, et le Paris basket racing 14eme de pro A l’an passé.
Dix ans après le dernier titre parisien (PSG-racing basket) l’ambition est de construire une entité capable de jouer la gagne au niveau national, un peu à l’image de ce qu’avaient fait le PUC et le PSG volley à la fin des années 90.

Docteur ès sport est aller « tester » cette nouvelle entité à l’occasion du match Paris-Levallois-Stade clermontois. Renouveau ou enlisement du basket à Paris, telle est la question.
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Le palais des sports Mercel Cerdan, pas mal.
Première originalité de ce « PL » nouvelle formule, la moitié des matchs de la saison se dérouleront à Coubertin et l’autre moitié à la salle Marcel Cerdan de Levallois. Déjà premier constat, la salle Marcel Cerdan réputée pour ses soirées de boxe offre un cadre plus chaud que Coubertin. En effet, on y est beaucoup plus près des joueurs que dans la salle du 16eme arrondissement. Donc à ce niveau le basket à Paris y gagne au change.

(échauffement stade clermontois)

Pour le reste avec des places à 8 ou 15 € les tarifs sont honnêtes pour du basket à Paris. C’est une bonne nouvelle et cela nous change des tarifs prohibitifs pratiqués par les américains qui possèdaient le club avec la réussite sportive que l’on sait…

(échauffement parisien)

J Kel Foster, la classe.
Au niveau du match sur le terrain, sans atteindre des sommets techniques, l’on a pu assister à un joli match de basket, avec des clermontois hyper solides en défense. Il paraît que c’est la griffe de Jean-Aimé Toupane (que j’avais vu joueur à l’époque des spacer’s de Toulouse !), mais plus limités en attaques, et des parisiens plutôt bon mais avec quelques passages à vide.

(attaque auvergnate)

Côtés individualités, je retiendrai la classe de J kel Foster et son shoot longue distance hyper fiable qui a été très précieux pour faire plier la défense auvergnate, le jeu sobre mais indispensable de Kelvin Tolbert qui apportera une vraie stabilité aux parisiens et enfin le meneur parisien Vincent Mouillard, sérieux et sécurisant pour son équipe.

Côté clermontois, j’avoue que j’ai moins observé les joueurs. J’ai toutefois apprécié la présence de Régis Racine en tant qu’assistant coach que j’avais vu jouer à l’époque de Montpellier basket. Il fait ses premières armes dans ce nouveau rôle et j’espère qu’il débute ainsi une belle carrière d’entraîneur, à l’image de celle qu’il a eu en tant que joueur.

(Régis Racine, costume gris assis est désormais assistant coach)

Au final une bonne soirée, le Paris Levallois sera à revoir face à des adversaires plus coriaces, et Clermont devra peut-être recruter un scoreur pour renforcer sa force de percussion offensive afin de se maintenir.

Yannick, le Docteur ès sport.