Soir de match : Paris Volley – Beauvais OUC

La seconde main de Josh Howatson trompe le contre beauvaisien.

Samedi soir pour leur premier match de l’année à domicile, le Paris volley recevait l’équipe qui la précédait au classement, le Beauvais de Pavel Bartik. Dans une compétition où aucun équipe n’est réellement décrochée au classement,  pour les play-off comme pour le maintien, il est indispensable de remporter chaque match « gagnable ». La réception des joueurs du BOUC faisait partie de cette catégorie de rencontre. Les parisiens ont rempli leur contrat en s’imposant, avec la manière, face aux oisiens.

La seconde main de Josh Howatson trompe le contre beauvaisien.

L’imbroglio de la Coupe de France.

Lorsque, comme dans le volley, l’on a pas les faveurs des grandes chaînes de télévision généralistes, il convient d’offrir une organisation des compétitions sans faille pour demeurer attractifs malgré tout. La formule de cette année de la coupe de France ne semble pas faire l’unanimité, puisqu’à l’issue du tirage au sort des quarts de finale, s’en est suivi une certaine confusion sur l’interprêtation du réglement. Plusieurs club s’estimant lésées, car jouant, indûment selon eux, à l’extérieur, ont fait un recours devant le CNOSF.

Au delà de ce dossier polémique, je trouve dommage que la coupe de France ne se déroule pas en matchs aller-retour (sur le modèle de la coupe d’Europe) afin de permettre à chaque équipe d’évoluer au moins une fois devant son public. La saison de volley est déjà relativement courte (d’octobre à mai). Elle pourrait se permettre ce petit allongement du calendrier et trouver quelques dates supplémentaires. Certes, la ligue mondiale occupe des dates avant l’été. Mais le fait que le championnat se déroule sur une période aussi courte est frustrant pour le public qui est quasiment privé de volley de club pendant 6 mois, mais aussi limite passablement l’exposition médiatique, ce qui n’est pas très bon.

L’on pourrait, pour la coupe de France, imaginer une formule en final four dans un ville de province qui change chaque année, afin de créer un évènement un peu spectaculaire dans un esprit « all star game », l’enjeu en plus… Il y a des choses à creuser à ce niveau à la ligue, plutôt que d’aller se faire des procès devant le CNOSF…

L'équipe du Beauvais OUC emmenée par Bartik.

Le maillot géant de Jiri.

Afin d’habiller (c’est le cas d le dire) les tribunes de Charlety pour les rencontres qui ne feront pas le plein côté public, le Paris volley a l’excellente idée de tirer un maillot géant dans les gradins. Le maillot est bien entendu floqué au numéro 10, en l’honneur de son emblématique capitaine, Jiri Novak. Ce maillot constitue une excellente idée des dirigeants et de leur équipementier. A quand un retrait officiel du maillot n°10 en l’honneur du joueur tchèque, à l’instar de ce qui se pratique en basket ?

Attaque de Todor Skrimov, avec en fond le maillot de géant de Jiri Novak.

Le jeu et les joueurs : Howatson tire Paris vers la victoire.

Ce sont des parisiens que l’on a senti très révoltés qui ont battu Beauvais 3 à 1. Pourtant l’adversité était de qualité offrant un volley appliqué mais à qui il a manqué un joueur « en feu » pour déstabiliser les parisiens.

Ce joueur aurait pu, aurait dû être Pavel Bartik. Mais voilà, le slovaque à la frappe lourde n’était pas en plein possession de ses moyens, handicapé visiblement à une cheville. Cela s’est senti dans ses engagements où il n’a pas délivré ses habituelles « bombes » et en attaque où il n’a pas eu son rendement habituel.

En face, les parisiens ont été entraînés par un Josh Howatson en grande forme. Très agressif dans son jeu, il a gratifié les beauvaisiens de secondes mains de toutes beauté, de services qui ont fait très mal et d’une distribution bien inspirée. La connection avec Todor Skrimov nous a offert quelques pipe de toute beauté. De façon générale les parisiens ont vraiment offert un volley sérieux, volontaire en défense et efficace en attaque, sans trou ou baisse de régime. Au final, le résultat est venu récompenser un match plein.

Les deux formations, qui ont offert une belle rencontre, se retrouveront en Coupe de France où le vainqueur se verra proposer un chemin dégagé jusqu’à la finale, une belle occasion à saisir pour l’une ou l’autre équipe.

Yannick, le Docteur ès sport.

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