Comparé aux autres capitales européennes, Paris fait pâle figure au niveau football. Le PSG n’arrive pas à jouer durablement les premiers rôles dans notre championnat.
Pourtant il n’y a pas de fatalité et pour bien figurer au niveau français et européen, cela se construit.
Ce qui frappe aujourd’hui dans les discours que l’on entend, c’est qu’il n’y a pas de réflexion en profondeur sur ce club au delà des critiques ponctuelles du genre « il y a un problème dans ce club » (oui mais lequel ?).
Voici une série de 6 propositions concrètes qui seraient susceptibles de permettre la construction d’un grand club à Paris (pas forcément le Paris SG d’ailleurs).
Les grands clubs de football des capitales européennes
Avant de voir les propositions, un petit constat qui fait mal. La liste des grands clubs de niveau européen qui jouent dans les capitales européennes :
Madrid :
Real Madrid (9 C1, 308 matchs en C1)
Atletico Madrid (1 finale de C1, 1 victoire en C2, 47 matchs en C1)
Londres :
Arsenal (1 C2, 1 finale de C1, 109 matchs de C1)
Chelsea (2 C2, 1 C3, 68 matchs de C1)
Tottenham, (1 C2, 2 C3, 8 matchs de C1)
Barcelone :
FC Barcelone (2 C2, 175 matchs en C1 )
Espanyol de Barcelone (2 finales de C3, 53 matchs de C3)
Lisbonne :
Benfica (2 C1, 180 matchs de C1)
Sporting de Lisbonne (1 C2, 58 matchs en C1)
Rome :
AS Roma (55 matchs en C1)
Lazio (1 C2, 50 matchs en C1)
Milan :
Milan AC (7 C1, 2 C2, 204 matchs en C1)
Inter (2 C1, 3 C3, 125 matchs en C1)
Moscou :
Spartak (98 matchs en C1)
Dynamo (35 matchs en C2, 48 matchs en C3)
CSK (1 C3, 42 matchs en C1)
Athènes :
Olympiakos (100 matchs en C1)
AEK (62 matchs en C1)
Panathinaikos (125 matchs en C1)
Seuls Paris (PSG , 1 C2, 1 finale de C2, et 40 matchs en C1) et Berlin (avec le Hertha, 14 matchs en C1 ) ne disposent pas de grands clubs de niveau européen.
— Maintenant que le constat est là passons aux propositions : —
1. Avoir une politique sportive cohérente pour l’ensemble du club.
C’est à dire appliquer la même philosophie de jeu dans les équipes de jeunes afin d’avoir une continuité pour les jeunes joueurs qui accèdent à l’équipe première.
Au niveau européen le modèle a été l’Ajax d’Amsterdam et au niveau français Nantes (de la grande époque).
2. Avoir une vraie politique de formation.
Cela passe par la mise en place d’un ou plusieurs centres de formation en région parisienne doté de structures de qualité.
Les plus grands clubs européens ont des centres de formation de très haut niveau (Manchester, Barcelone, Madrid, Lyon en France).
Celui de Paris n’est pas en mesure de rivaliser, ce qui n’est pas normal. Un bon centre de formation passe par des locaux adéquats mais aussi les meilleurs formateurs européens.
3. Avoir un vrai centre d’entraînement.
Madrid constuit une cité sportive ultra moderne, Milanello le centre d’entraînement de Milan est exemplaire. Paris ne possède pas de réel centre d’entraînement digne d’un grand club européen en mesure de proposer une suivi sportif, médical et psychologique de haut niveau.
4. Avoir une vraie politique de recrutement.
Une vraie politique de recrutement passe avant tout par des recruteurs hyper pointus ayant fait leurs preuves éventuellement dans d’autres clubs. Ces derniers ayant une réelle obligation de résultat.
Aujourd’hui, il semble que les fonctions de recruteur soient beaucoup moins exposées que celles d’entraîneur pourtant elles sont tout autant stratégiques. Il n’est pas normal que des jeunes talentueux originaires de région parisienne passent au travers des mailles du PSG, et que des joueurs forts décevants viennent à prix d’or jouer à Paris.
5. Avoir une vraie gestion prévisionnelle de l’effectif.
Savoir que les jeunes peuvent avoir besoin de plusieurs années pour éclore (et dans ce cas les prêter éventuellement pour leur offrir du emps de jeu), être en mesure de s’appuyer sur des anciens pour encadrer le groupe, s’assurer que les joueurs majeurs vont constituer l’ossature pendant plusieurs saisons, cela se prévoit, cela se gère, cela se construit.
Pour cela il faut une vraie politique, une vision du futur et des moyens financier concentrés sur des axes stratégiques et non saupoudrés sans ligne conductrice.
6. Avoir un manager général de haut niveau ayant fait ses preuves.
Le club devrait instaurer une gestion sportive du club à l’anglaise, avec un manager sportif qui endosse le pilotage de tous les aspects sportifs.
Ce profil doit avoir fait ses preuves au plus haut niveau européen et doit être l’un des meilleurs techniciens du monde.
Bien entendu il est difficile de mettre en œuvre ces six propositions en quelques semaines, certaines d’entre elles sont déjà envisagées ou initiées, mais elle me semblent être la clef à l’émergence d’un grand club à Paris.
Yannick, le Docteur ès sport.
(le dessin du maillot du PSG vient de l’excellent site colours of football)
mais t’oublies que le problème du PSG est purement psychologique,on peut pas l’occulter ça,c’est bien beau de construire des chantiers sur le modèle européene mais je ne pense pas que ça soit conforme au contexte parisien bien particulier,certes la formation parisienne ces 10 dernieres années n’était pas le meilleur éxemple à suivre,mais tu peux pas nier que Paris achete des bons joueurs,sauf que mentalement c’est dur de trouver les éléments qui peuvent s’epanouirent dans le contexte environnemental de Paris,et ça courent pas tous les coins de rues dans le monde du football,aujourd’hui tu peux figurer parmi les 10 meilleur joueurs mondiales mais ça ne te garantiras absolument pas de reussir au PSG,comme on dit à Paris le talent ne suffit pas si le mental ne suit pas,et puis c’est tout de meme pas la faute aux dirigeants parisiens si les jeunes talents intrinsèques de la région parisienne n’arrivent pas à percer à leur trés jeune age et qu’ils n’arrivent pas à évacuer toute la pression de la capitale,sans t’offenser je ne pense pas que toutes les propositions que t’ais choisis contribueront à un PSG retrouvé,moi je pense qu’il faut instaurer un projet de jeu et une cellule psychique au sein du club