Soir de match : Paris volley – Resovia Rzeszow

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La ligue des champions de volley est la compétition suprême au niveau des clubs. Dans le cadre de cette compétition de prestige le Paris volley recevait Rzeszow, vice champion de Pologne. En dessous de leur niveau, les parisiens, se sont logiquement inclinés 3 à 1. Ce match voyait Rafaël Redwitz revenir sur le parquet parisien après avoir emmené deux fois les parisiens au titre national.

Récit d’une belle soirée de volley-ball.


La coupe d’Europe, c’est le must.

Renaud Herpe, avait déclaré à l’issue d’un match de Coupe d’Europe disputé avec l’Arago “la coupe d’Europe, c’est le must”. Au vu de l’ambiance de gala dans laquelle s’est disputée cette 2eme journée de ligue des champions, c’est vrai, le parfum européen possède, en volley, comme dans de nombreux autres sports, un parfum incomparable.

L'équipe polonaise avec ses formidables supporters en arrière plan.

Cette compétition avait d’autant plus un parfum particulier que plus de 200 supporters polonais étaient venus soutenir leur équipe. Quand on sait que Rzeszow se trouve aux confins de la Pologne et de l’Ukraine, et que les supporters présents, n’étaient pas des personnes d’origine polonaise vivant à Paris, mais des supporters venus de la capitale des basses Carpates, l’on a un petit aperçu ci-dessus de l’ambiance de folie dans laquelle s’est déroulée la rencontre.

Le block polonais face à l’attaquant parisien Gromadowski

Ce club possède une grande tradition de volley-ball, et a connu une très belle période durant les années 70 où il a été 3 fois champion de Pologne et a disputé trois final four de ligue des champions. Il est revenu au plus haut niveau ces dernières saisons, terminant vice champion de Pologne l’an passé et disputant le final four de la coupe CEV (désormais appelée challenge cup) en 2008.

Aujourd’hui le volley-ball est un des sports phares de Pologne. L’équipe nationale est championne d’Europe en titre et le pays a accueilli la phase finale de la ligue mondiale l’an passé, d’où cette immense expectative au niveau des clubs.

Le jeu et les joueurs : Paris sans réception.

A Paris, je n’avais encore pas vu jouer Marcel Gromadowski. Le pointu polonais du Paris volley est un joueur énorme. Puissant et technique, il a la classe mondiale. Avec ce joueur, Paris possède un élément susceptible de faire exploser n’importe quel adversaire.

Après une entame de match sérieuse et alors qu’ils avaient cette équipe polonaise à leur main les parisiens ont lâché prise en réception. Le match de leur jeune réceptionneur attaquant, Carlos Dominguez “Kadu”, issu de l’équipe espoir, a été particulièrement significatif. Ce dernier complètement pétrifié dans le second set a perdu ses moyens en réception, devenant la cible privilégiée des serveurs adverses. Pour un jeune joueur, cela peut arriver d’être impressionné par l’évènement et de subir une mauvaise passe. Le problème est que ce dernier avait connu le même type de problème contre Alès.

Il est clair que l’effectif parisien est compétitif cette saison, avec deux difficultés. Le central Félix Fisher sensé remplacer Marcelo Hargreaves (qui évolue cette saison… en Pologne) au poste de central ne parvient pas à s’imposer. Contre Rzeszow il n’est même pas rentré en jeu ! Sans un block performant, il sera difficile pour les parisiens de conserver leur titre, un Félix Fisher à son vrai niveau au contre est la clef à ce niveau.

L’autre difficulté actuelle des parisien est l’absence d’un réceptionneur attaquant de haut calibre dans le 6 de départ. Aujourd’hui titulaire du poste, Carlos Dominguez ne paraît pas avoir le mental pour cette responsabilité. Clément Bleuze sur le banc représente une alternative, mais n’a pas non plus d’expérience de titulaire de pro A. Là aussi les parisiens devront trouver une solution s’ils être compétitif face aux meilleurs.

Chez les polonais de Rzeszow, l’équipe vaut surtout pour la classe de Rafael Redwitz [en photo d’illustration de l’article] toujours aussi fort. Le reste de l’équipe est bon, mais sans individualité qui ressorte véritablement. Toutefois, au vu de la ferveur de leur public aller jouer là-bas ne doit pas être une partie de plaisir. C’est pourtant aux confins de l’Ukraine que les parisiens devront aller chercher une victoire, s’ils veulent encore espérer quelques chose au niveau européen.

Yannick, le Docteur ès sport.

La ligue des champions de volley est la compétition suprême au niveau des clubs. Dans le cadre de cette compétition de prestige le Paris volley recevait Rzeszow, vice champion de Pologne. En dessous de leur niveau, les parisiens, se sont logiquement inclinés 3 à 1.

Récit d’une belle soirée de volley-ball.

La coupe d’Europe, c’est le must.

Renaud Herpe, avait déclaré à l’issue d’un match de Coupe d’Europe disputé avec l’Arago “la coupe d’Europe, c’est le must”. Au vu de l’ambiance de gala dans laquelle s’est disputée cette 2eme journée de ligue des champions, c’est vrai, le parfum européen possède, en volley, comme dans de nombreux autres sports, un parfum incomparable.

L’équipe de Rzeszow avec leurs supporters en arrière plan.

Cette compétition avait d’autant plus un parfum particulier que plus de 200 supporters polonais étaient venus soutenir leur équipe. Quand on sait que Rzeszow se trouve aux confins de la Pologne et de l’Ukraine, et que les supporters présents, n’étaient pas des personnes d’origine polonaise vivant à Paris, mais des supporters venus de la capitale des basses Carpates, l’on a un petit aperçu ci-dessus de l’ambiance de folie dans laquelle s’est déroulée la rencontre.

Le match dans une salle Charpy bien garnie.

Ce club possède une grande tradition de volley-ball, et a connu une très belle période durant les années 70 où il a été 3 fois champion de Pologne et a disputé trois final four de ligue des champions. Il est revenu au plus haut niveau ces dernières saisons, terminant vice champion de Pologne l’an passé et disputant le final four de la coupe CEV (désormais appelée challenge cup) en 2008.

Aujourd’hui le volley-ball est un des sports phares de Pologne. L’équipe nationale est championne d’Europe en titre et le pays a accueilli la phase finale de la ligue mondiale l’an passé, d’où cette immense expectative au niveau des clubs.

Le block polonais face à une attaque de l’attaquant parisien Gromadowski.

– Le jeu et les joueurs : Paris sans réception.

A Paris, je n’avais encore pas vu jouer Marcel Gromadowski. Le pointu polonais du Paris volley est un joueur énorme. Puissant et technique, il a la classe mondiale. Avec ce joueur, Paris possède un élément susceptible de faire exploser n’importe quel adversaire.

Après une entame de match sérieuse et alors qu’ils avaient cette équipe polonaise à leur main les parisiens ont lâché prise en réception. Le match de leur jeune réceptionneur attaquant, Carlos Dominguez “Kadu” issu de l’équipe espoir a été particulièrement significatif. Ce dernier complètement pétrifié dans le second set a perdu ses moyens en réception, devenant la cible privilégiée des serveurs adverses. Pour un jeune joueur, cela peut arriver d’être impressionné par l’évènement et de subir une mauvaise passe. Le problème est que ce dernier avait connu le même type de problème contre Alès.

Il est clair que l’effectif parisien est compétitif cette saison, avec deux difficultés. Le central Félix Fisher sensé remplacer Marcelo Hargreaves (qui évolue cette saison… en Pologne) au poste de central ne parvient pas à s’imposer. Contre Rzeszow il n’est même pas rentré en jeu ! Sans un block performant, il sera difficile pour les parisiens de conserver leur titre, un Félix Fisher à son vrai niveau au contre est la clef à ce niveau.

L’autre difficulté actuelle des parisien est l’absence d’un réceptionneur attaquant de haut calibre dans le 6 de départ. Aujourd’hui titulaire du poste, Carlos Dominguez ne paraît pas avoir le mental pour cette responsabilité. Clément Bleuze sur le banc représente une alternative, mais n’a pas non plus d’expérience de titulaire de pro A. Là aussi les parisiens devront trouver une solution s’ils être compétitif face aux meilleurs.

Chez les polonais de Rzeszow, l’équipe vaut surtout pour la classe de Rafael Redwitz [en photo d’illustration de l’article] toujours aussi fort. Le reste de l’équipe est bon, mais sans individualité qui ressorte véritablement. Toutefois, au vu de la ferveur de leur public aller jouer là-bas ne doit pas être une partie de plaisir. C’est pourtant aux confins de l’Ukraine que les parisiens devront aller chercher une victoire, s’ils veulent encore espérer quelques chose au niveau européen.

Yannick, le Docteur ès sport.

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