Soir de match : Paris volley – ASUL Lyon

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Pour la reprise de la ligue A de volley, après cette trêve internationale de quasi un mois, le Paris Volley recevait l’équipe de l’ASUL Lyon mal classée en championnat.
Les parisiens, appliqués, ont disposé 3-0  d’une équipe rhodanienne au sein de laquelle, j’ai eu le grand plaisir de revoir jouer l’emblématique Dominique Daquin. Je vous fais partager mes impressions ainsi que quelques photos sur cette rencontre.

Dominique Daquin, le retour au source.

Le championnat de France de volley a ceci d’intéressant qu’il permet de revoir de très grands joueurs français qui viennent terminer leur carrière dans leur club d’origine, ou du moins qui leur avait donné leur chance, quand ils étaient de jeunes joueurs. Cette saison, c’est le cas de Renaud Herpequi nous revient de la Lega italienne pour aider son premier club, Narbonne à se maintenir en pro A. C’est depuis la saison dernière le cas de Dominique Daquin, qui a aidé son premier club pro, l’ASUL Lyon, à monter dans l’élite du volley-ball français, et qu’il va tenter d’aider à maintenir en ligue A.

Dominique Daquin, au filet, comme toujours.

Dominique Daquin est pour moi l’un des très grands noms du volley-ball français et c’est avec une certaine émotion que j’ai eu le plaisir de leur voir évoluer ce mercredi soir sur le parquet de Charlety. Ce contreur central longiligne originaire de Martinique a été, à son apogée, l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste. Ses années cannoises, où il dominait de volley français avec son club m’ont particulièrement marquées. Ensuite, après un passage couronné de succès à Poitiers, il a exporté son talent, presque logiquement, dans le championnat italien, entrecoupé d’un passage au Dynamo de Moscou en superliga russe.
Le joueur aux plus de 250 sélections joue désormais un rôle de capitaine de route dans cette équipe de Lyon fraichement promue en ligue A.

Les parisiens concentrés durant un temps mort.

Le jeu et les joueurs : Lyon irrégulier, Paris appliqué.

Les parisiens vainqueurs 3 à 0 ont su opposer une copie appliquée à chaque set à des lyonnais incapable de maintenir un niveau de jeu suffisamment dense. En difficulté dès le premier set avec une réception aux abois, les hommes de Fabrice Chalendar, ont rapidement laissé filé les parisiens. Plus stables en réception et plus tranchant en attaque ils sont parvenus à tenir les parisiens dans le second (23-23) avant de le perdre sur un point litigieux. Enfin, le troisième set, mal engagé (5-0 pour Paris en début de set) ne leur a pas permis de faire douter les coéquipiers de Jiri Novak, titulaire ce soir.

L’équipe lyonnaise possède finalement un visage assez classique de promu, de bons joueurs, dont plusieurs d’expérience dont l’ancien parisien, le libero Marquinho, et le passeur Julien Anton, mais pas de poids lourd en attaque, capable de faire les points lorsque le collectif est en difficulté. C’est, je pense, ce qui fait la différence, entre la ligue A et la ligue B, cette capacité qu’ont les équipes qui jouent à l’échelon supérieur d’avoir un « tueur » dans leur effectif.

Josh Howatson et Armands Celitans au contre.

En face, à Paris, la soirée a été tout sourire. Skrimov a été prolifique en attaque, Novak une belle seconde option et le collectif a été sérieux est appliqué. Mention spéciale à Josh Howatson qui a offert une association très prometteuse avec le joker médical letton Armand Celitans, qui a confirmé en compétition les excellentes dispositions entrevues aux entraînements.

Yannick, le Docteur ès sport.

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