Soir de match : Paris FC – US Boulogne Côte d’Opale.

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A l’occasion du 8eme tour de la Coupe de France de football, le Paris FC recevait l’US Boulogne Côte d’Opale. Lorsqu’une équipe de la première partie de tableau de National reçoit une équipe mal classée de ligue 2 en Coupe de France, il y a en général danger pour l’équipe de l’échelon supérieur. Il n’en a rien été.

Le Paris FC qui avait réalisé l’un des exploits de l’édition passée en éliminant Toulouse au Stadium s’est fait sèchement sortir de la compétition 3 à 0 par une équipe boulonnaise qui a fait belle impression.

Je vous fais partager ce qui sera mon seul match de Coupe à Charlety cette saison.

Tout le monde au même niveau, c'est l'esprit de la Coupe.

La Coupe de France, dernière compétition crédible en France.

Je dois l’avouer, je ne suis plus du tout la ligue 1 de football (contrairement à la Liga…). J’avoue que je m’y suis désintéressé en raison de la faiblesse du football pratiqué et de l’incapacité des clubs français à posséder des joueurs de classe mondiale à de rares exceptions près.
Si je fais un rapide comparatif avec le D1 des années 80, de nombreux clubs français, et pas seulement les plus riches, avaient des joueurs de classe mondiale dans leur effectif. Je prends par exemple des internationaux des équipes phares du mondial 1986, nous avions  l’attaque de l’équipe de France (RocheteauStopyra) à Toulouse, Goycotchea le gardien de l’argentine championne du monde à Brest, les belges Desmet et Van den Berg (4eme du mondial 1986) à Lille, le défenseur central du Brésil, Julio Cesar à Montpellier…

Aujourd’hui, voir des vedettes internationales dans des équipes de milieu de tableau françaises est inimaginable. Le championnat de France de football serait en quelque sorte aux Etats-Unis un championnat de développement, comme la NDBL en basket ou le championnat triple A en base-ball… Par charité chrétienne, je n’évoque même pas la minable coupe de la Ligue pâle imitation de la plus belle des compétitions, la Coupe de France…

Le Paris FC version 2011-2012.

Pourtant au milieu de ce triste constat, une compétition a conservé son lustre d’antant, il s’agit de la Coupe de France. Cette dernière a bénéficié de l’affaissement du niveau de l’élite et a contrario, du formidable vivier que constituent les centres de formation en France pour offrir des rencontres ou les surprises ne sont pas rares. Cet esprit de la coupe, dans lequel les valeurs sont bouleversées offre une saveur sans égale et en tout cas des rencontres ou l’on retrouve enfin l’esprit du sport qui a quelques peu disparu.

Les tours les plus intéressants étant évidemment les 7°, 8eme , 32eme et 16eme, tours où les confrontations entre clubs professionnels et amateurs sont les plus fréquentes. Ils mettent souvent en évidence le fait que le niveau entre la ligue 1 surmédiatisée est à peine supérieur à celui du National voire, CFA qui évoluent eux dans l’anonymat…

L'US Boulogne dans des inhabituelles couleurs jaunes.

Le jeu et les joueurs : Paris transparent, Boulogne efficace.

Il n’y a pas eu de match samedi soir entre Boulogne et le Paris FC. Les nordistes ont sonné les joueurs de la capitale dès la première mi-temps, sur trois accélérations dévastatrices. Les parisiens malgré de la bonne volonté ne sont pas parvenu à mettre en danger leur visiteur du soir, réalisant au plus une domination territoriale stérile.

Pour le plus grands plaisir de la centaine de supporters rouges et noirs qui avaient fait le déplacement, les hommes de Stéphane Planque atteignent les 32emes et continuent à rêver dans la plus belle des compétitions.

Yannick, le Docteur ès sport.

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