Soir de match : Paris FC – Evian Thonon Gaillard

Après avoir fait tomber Créteil samedi dernier, le Paris FC recevait une autre équipe de pointe du championnat de National avec la formation d’Evian Thonon Gaillard. Grâce à un Sylvain Pollet des grands soirs, les parisiens ont fait plier 3 à 1 le club savoyard.

Récit illustré en images de cette rencontre.

Evian Thonon Gaillard, le club qui monte.

Je l’avais déjà évoqué, mais le club d’Evian Thonon Gaillard est le club soutenu par l’entreprise agro-alimentaire Danone. A ce titre, il dispose de moyens financiers conséquents qui lui ont permis de faire un recrutement haut de gamme avec plusieurs joueurs issus de Ligue 1 (l’ancien montpellierain Barbosa, l’ancien rennais et nantais Goussé ou le gardien Bertrand Laquait ex Nancy, Huelva en Liga et Charleroi en Belgique).

Présentation des deux équipes.

Ce club qui est lui même issu de la fusion de plusieurs clubs ces dix dernières années a changé de nom. L’appellation d’Evian Thonon Gaillard a remplacé le précédent nom, de Croix de Savoie. Personnellement, je préférais cette précédente appellation, plus marketing et finalement assez originale. Même si le nom de Thonon-les-Bains les bains pensionnaire de division 2 dans les années 80 rappelle des souvenirs à ceux qui suivaient la D2 à cette époque.

Le coup d’envoi va être donné par les parisiens.

Le jeu et les joueurs : Pollet puissance 13.

J’avais été assez sévère dans un précédent article sur le choix des dirigeants de remplacer prématurément JM Pilorget par JL. Vanucci. En l’état, l’équipe possède désormais un “style” Vanucci. Le brassard que portait initialement Anthony Losilla est désormais autour du bras Julian Palmieri, et l’équipe évolue désormais en 4- 1- 4- 1avec la titularisation en milieu défensif de Mirza, qui avait très peu été titularisé jusqu’alors, et la présence d’une attaque à une seule pointe avec Pollet.

Pollet reprend la balle à l’issue de ce corner et va égaliser pour les parisiens.

Il faut le reconnaître, cette organisation est efficace puisqu’elle a permis au Paris FC de faire tomber deux grosses équipes en l’espace d’une semaine. Reste à savoir, si elle confirmera sa solidité sur ce qui constitue le point faible des parisiens depuis le début de la saison, la capacité a ramener des points des déplacements.

Action de jeu d’Evian Thonon Gaillard, avec les parisiens au pressing.

Au niveau des performances individuelles, le latéral Donzelot est vraiment excellent rapide, technique et combatif il rayonne dans le couloir droit, et Abdoulaye Diawara possède une pussance et un abattage impressionant en milieu de terrain. Le duo Diawara – Losilla est vraiment solide, très fort en récupération et capable de sortir proprement les ballons pour lancer les attaques.

Enfin, cette rencontre a encore été marquée par l’empreinte de Sylvain Pollet. Le buteur parisien a inscrit ses 12eme et 13eme buts de la saison contre ETG. Adroit et opportuniste sur son premier but, il a fait preuve d’un grand sang froid pour inscrire le second. Ce joueur est un pur buteur, et le RC Lens à qui il appartient doit se féliciter d’avoir ce jeune joueur à haut potentiel sous contrat.

La défense centrale savoyarde relance sous la pression de Pollet.

Du côté d’ETG, j’ai été un peu déçu par la performance de l’équipe. A l’issue des vingt premières minutes bien maîtrisées durant lesquelles elle a ouvert le score, elle a montré qu’elle possédait un gros collectif. Par la suite, l’égalisation rapide des parisiens a clairement destabilisé les hommes de Stéphane Paille. Menés au score, puis réduits à 10 suite à une expulsion, ils n’ont pas réussi à renverser la vapeur, en dépit d’une balle d’égalisation à quelques minutes de la fin.

Balle d’égalisation pour ETG en fin de match.

Au final, elle ne m’a pas fait l’impression de solidité que peuvent donner les équipes de tête quand elles viennent à Charlety. Côté joueur, j’ai bien entendu revu jouer avec plaisir Nicolas Rambier, capitaine du FC Sète l’an passé et magnifique défenseur. Tout comme j’ai été content de revoir Cédric Barbosa. Pour la petite histoire, j’avais vu ce joueur marquer son premier but en division 1, sous les couleurs de Montpellier à l’époque par un superbe coup franc lors d’une rencontre contre Strasbourg (il faudra que je retrouve le billet et que je le scanne)

Yannick, le Docteur ès sport.

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