Soir de match… PSG-Valenciennes, quart de finale de la Coupe de la Ligue.

La Coupe machin, c’est le surnom qu’avait donné le sélectionneur Domenech, à la Coupe de la Ligue. En général cette compétition est synonyme de stades sonnant creux, équipes B alignées sur la pelouse et ambiance tristounette. Dans un élant de hardiesse inconsidéré j’ai pourtant pris l’initiative d’aller voir le quart de finale PSG-Valenciennes au parc, et finalement je n’en suis pas ressorti déçu. Petit compte-rendu du match + un album photo de ceux que vous n’avez pas vu à la télé…

Pour la petite histoire mon premier contact avec l’actuelle formule de la coupe de la ligue (pas celle qui se déroulait l’été) a été un TFC-Mulhouse disputé un mardi soir d’hiver 1994 devant 2000 spectateurs au stadium (qui contient 40 000 places environ je le rappelle)

Mais revenons à notre PSG-Valenciennes.
Première surprise pour le PSG, c’est carrément l’équipe type qui est alignée (ainsi qu’à Valenciennes), heureusement un stade semi vide est là pour me rappeler que c’est bien la Coupe de la Ligue et non le championnat auquel j’assiste (mais soyons honnête l’heure du match 17h et le fait qu’il soit télévisé sur un chaîne publique n’encourageait pas à se rendre au stade).
Il faut dire que pour Paris cette compétition est le moyen de sauver la saison et de vivre une belle aventure pour Valenciennes.


Les supporters de Valenciennes avaient fait le déplacement

A la suite du pénalty tranformé pour le PSG dès la première minute et l’expulsion de Yepes quelques minutes après, le match prit rapidement la tournure d’une attaque défense jusqu’à ce que le parisiens sur contre mettent un second but en seconde mi-temps « cassent » le moral des jaunes fluos (pour l’occasion) du VAFC, et achèvent les visiteurs par deux autres buts. Au final le match a été plaisant.

Le jeu et les joueurs.
A Valenciennes, j’ai pu apprécier la fine technique d’un Belmadi qui reste un très beau joueur, de l’activité offensive d’Audel rentré un peu tard. J’ai par contre était un peu déçu sur ce match par le manque de réalisme général de l’attaque nordiste et par Penneteau qui n’était pas dans un grand soir.

Côté parisien Diané est l’homme en forme, rapide opportuniste et provocateur, il réalise un match énorme. Rothen a également été présent couloir gauche. Par contre, et à la différence de Valenciennes, il manque clairement un numéro 10 capable de mettre les pieds sur le ballon.

Yannick, le Docteur ès sport.

+ l’album photo du match

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