La masse salariale des clubs français de volley-ball.

Si les articles sur l’économie du football fleurissent, ceux consacrés à l’économie du volley-ball sont moins fréquents; aussi, je vous propose une petite présentation de la masse salariale des clubs de ligue A de volley-ball. Si Tourcoing est la plus grosse masse salariale et Avignon la plus petite, ce classement contient des surprises.

Le classement des masses salariales.

1. Tourcoing : 1 500 000 €
2. Tours : 1 200 000 €
3. Cannes : 1 160 000 €
4. Beauvais : 1 130 000
5. Poitiers : 890 000 €
6. Montpellier : 880 000 €
7. Saint Quentin : 870 000 €
8. Paris volley : 770 000 €
9. Toulouse : 750 000 €
10. Nice : 750 000 €
11. Ajaccio : 750 000 €
12. Alès : 730 000 €
13. Rennes : 720 000 €
14. Narbonne : 590 000 €
15. Arago de Sète : 580 000 €
16. Avignon : 570 000 €

Le classement sportif (après 20 journées).

1. Tours
2. Arago de Sète
3. Cannes
4. Poitiers
5. Tourcoing
6. Saint-Quentin
7. Beauvais
8. Toulouse
9. Paris
10. Rennes
11. Montpellier
12. Nice
13. Narbonne
14. Avignon
15. Alès
16. Ajaccio

L’analyse : le savoir faire de Patrick Duflos.
Sans vouloir tomber dans un chauvinisme gratuit, ce classement donne encore plus de relief à la performance sétoise.

En effet, l’Arago de Sète avec l’avant dernier budget, et un budget quasiment trois fois inférieur à celui de Tourcoing occupe la seconde place du classement.
La réussite sétoise porte en grande partie un nom : Patrick Duflos, l’ancien passeur aux 250 sélections est un véritable magicien. La dernière fois qu’il a géré une saison de l’Arago de A à Z, c’était en 2005 avec une finale du championnat de France à la clef. Cette saison son équipe paraît lancée pour réaliser de grandes performances.

A l’inverse, Beauvais (qui a cherché à enrôler… Patrick Duflos comme entraîneur cet été) mais surtout Montpellier réalisent des performances décevantes par rapport à leur masse salariale.

Montpellier, en blanc, 6eme masse salariale réalise une saison décevante.

Autre élément intéressant, même si cette saison le Paris volley ne réalise pas la saison qu’il espérait, son budget, en milieu de classement, donne une idée de la qualité sportive du club, puisqu’avec un niveau simplement moyen, il a glané le titre national ces quatre dernières saisons.
Ainsi on comprend mieux pourquoi le président Rougeyron expliquait en juin dernier pourquoi il ne pouvait pas retenir Filip Rejlek, son joueur de pointe à l’inter saison, Tourcoing, plus grosse masse salariale du championnat lui offrant le double de son salaire parisien.

Yannick, le Docteur ès sport.

Les commentaires et les pings sont fermés.

Comments are closed.