Formule 1 et publicité pour un apéritif alcoolisé, le paradoxe !

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Dans le feuilleton, les paradoxes entre Formule 1, la loi applicable et les sponsors, le grand prix d’Italie nous a offert un savoureux épisode dimanche dernier avec l’omniprésence de publicité pour l’apéritif alcolisé Martini sur le circuit.
Quand on connait le rôle que joue un taux d’alcoolémie trop fort dans les accidents de la route, ce type de parrainage dans un pays de l’Union européenne laisse pantois.

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Ce parodoxe supplémentaire prend une raisonnance supplémentaire lorsque l’on sait qu’une association de lutte contre l’alcoolisme vient d’assigner en référé l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby en raison de la présence d’un marque de bière très connue comme partenaire principal de l’épreuve (cette marque a d’ailleurs donné son nom à la Coupe d’Europe des clubs de rugby).

Au delà de l’application de jure de la loi Evin en France mais pas forcément de facto l’on peut sérieusement s’interroger sur la différence de traitement entre les sports.

En effet, la Formule 1 qui bénéficiait d’importants parainages de cigarettiers reçoit, en raison de la loi Evin et la disparition de ceux -ci, une indemnisation. Les autres sports, qui eux n’ont jamais bénéficié de tels parainages, peuvent s’estimer floués.
En effet, ils n’ont jamais bénéficiés de ces revenus et voient des sommes qui pourraient leurs être utiles (en particulier pour les sports peu médiatisés) partir vers le soutien aux sports mécaniques qui brassent des sommes déjà considérables grâce au soutien des multinationales de l’industrie automobile.

Yannick, le Docteur ès sport

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